Partout ou les communauté humaines subsistent, subsiste également un refus consensuel et légal de la violence. Cet état de fait semble, en effet, consubstantiel à la proclamation de la civilisation. C'est dire que dans nos sociétés sont simultanément reconnus la force, la fragilité humaine et le devoir de préservation et de défense de cette dernière contre tout usage de la force à son égard. Il peut même arrivé, dans certains cas et du point de vue juridique, qu'un individu laissant autrui se faire agresser par un tiers soit accusé de non assistance à personne en danger. Notre société va donc jusqu'à sanctionner l'absence de secours à quelqu'un en situation de faiblesse. Cependant, il peut paraître légitime, au regard de la nature, de se demander ce qui pousse l'humain à défendre cette fragilité. En effet, le monde animal ne semble pas agir dans le même sens que nous. Le faible est amené dans ce premier et invariablement, à périr. Au nom de quel(s) principes, donc, sommes-nous amenés à prendre la défense du plus faible que nous ?
(...)Dans la liberté commune nul n'a le droit de faire ce que la liberté d'un autre lui interdit, et la vraie liberté n'est jamais destructrice d'elle-même. Ainsi la liberté sans la justice est une véritable contradiction ; car comme qu'on s'y prenne tout gêne dans l'exécution d'une volonté désordonnée.Il n'y a donc point de liberté sans lois, ni où quelqu'un est au-dessus des lois : dans l'état même de nature, l'homme n'est libre qu'à la faveur de la loi naturelle qui commande à tous. Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs et non pas des maîtres ; il obéit aux lois, mais il n'obéit pas aux hommes. « De plus, il y a fort à parier que les lois seront justes, puisque ceux qui les font doivent les subir ; chaque membre de l'Etat est à la fois et législateur et sujet. Son propre intérêt lui commande donc de faire des lois judicieuses, puisqu'il en subira les conséquences. Ainsi, l'égoïsme naturel se voit servir l'intérêt commun.On comprend alors la fort belle formule de Rousseau : « L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. « L'obéissance au seul appétit est esclavage et l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Ce terme, selon Febvre, n'est apparu dans la langue française que vers la moitié du 18e siècle. S'y rattachent nécessairement les notions de progrès et d'évolution.
Qui est de la même substance, qui est inséparable.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Application brutale de la force par des moyens physiques ou psychologiques non maîtrisés par la raison.
Du latin violentia, "abus de la force". A l'origine, le terme désigne le fait "d'agir sur quelqu'un ou de le faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l'intimidation.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.