La conscience est un état psychique que l’on peut décrire comme l’attention à soi et au monde. Elle est présente en l’homme, toujours au moins en puissance et souvent en acte. Définir l’homme c’est recherche son essence. C’est donc rechercher ce qui est le plus essentiel à ce dernier : sa quiddité. Dès lors c’est vers la différence dernière et ultime que nous devons nous tourner. En ce sens, nous avons tendance à définir l’homme par sa conscience comme s’il était le seul à la posséder ; le reste du monde animal ou végétal n’étant qu’inconscient ou mu par; le reste du monde animal ou végétal n’étant qu’inconscient ou mu par l’instinct. S’interroger sur le pourquoi c’est rechercher la valeur et le fondement de cette affirmation selon laquelle la conscience définirait l’homme. La question nous invite à étudier la définition commune que l’on fournit de l’homme. Or si l’ontrouve que l’homme est un être doué de conscience, il n’en reste pas moins que d’autres animaux la possède. Dès lors, la conscience ne serait plus le critère faisant que l’homme est homme. Ce serait remettre en cause le fondement de son essence. Il faudrait la rechercher ailleurs comme dans le langage ou la technique. Pourtant peut-être ne faut-il pas disqualifier la conscience trop rapidement. En effet, si la conscience peut être commune entre l’homme et l’animal – l’homme en étant un par ailleurs – il faut bien voir que l’homme semble être le seul à avoir développer une conscience réfléchie c’est-à-dire la reconnaissance du « je « comme sujet agissant et conscience de lui-même fondant ainsi sa liberté en tant que cette conscience réfléchie lui offre un panel de possibilités bien plus large que les animaux, lui permettant d’échapper au déterminisme.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce terme désigne l'ensemble des processus psychiques qui échappent à la conscience.
Aptitude innée par laquelle l'individu ou l'animal peut accomplir, sans apprentissage préalable, certains actes spécifiques et constituant une forme d'adaptation au milieu. L'instinct est susceptible de se modifier, par le dressage chez l'animal et par les conditions sociales chez l'être humain. Chez FREUD, l'instinct est une force inconsciente, identifiée à la pulsion.
Ce terme désigne tout ce qui concerne les activités de l'esprit. Dès lors qu'on parle d'esprit, on est bien obligé d'admettre que l'homme en sait plus sur ce qu'il pense que sur les raisons qui le déterminent à penser et à agir.
Du grec "tecknè", "art, métier". Procédés de travail ou de production qui supposent un savoir-faire. La technique désigne aussi les applications de la science proprement dite.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.
Principe justificatif d'un raisonnement, d'une loi.