Le poète a une relation privilégiée et particulière avec le langage : il est en effet celui qui privilégie l'esthétique dans le langage, reléguant paradoxalement la fonction de communication à un rang secondaire. Le paradoxe du poète est de faire de la langue en elle-même une fin alors qu'elle n'est dans son usage courant qu'un moyen utilisé à des fins de communication ; le mot a pour lui autant d'importance que le sens qu'il véhicule, le contenant est au moins aussi important que le contenu, la charpente sonore du mot compte autant que sa signification. Sur ce thème, les travaux de Jakobson, dans les Essais de linguistique générale (le chapitre concernant la poésie) permettent de distinguer les différents concepts techniques du langage. Un autre thème fondamental peut résider autour de la notion de métaphore : le poète est celui qui par la métaphore exprime des associations inédites dans le langage courant, et s'attache donc à contou rner les raccourcis programmés du langage pour rendre sa liberté aux associations proscrites qui naissent de l'imagination. Ce sujet pose la question du caractère oppressant du langage (lire sur ce thème La volonté de savoir de Michel Foucault ou encore Langage et mythe d'Ernst Cassirer) qui, strictement ordonné autour d'une grammaire et d'une syntaxe rigides, obéissant à des impératifs codés de compréhension par tous, finit par contraindre la pensée en l'entraînant sur des voies sûres et balisées. Avec le poète, s'esquisse une victoire possible de la pensée sur le langage, puisque celui-ci devient l'allié et le complice de l'imagination, et en transgressant les modèles préétablis, rend ses droits à l'inouï et au singulier. Une autre possibilité sera de se demander quelle utilité peut avoir le poète dans la société, quelle est sa fonction. Doiton le remettre en question d'un point de vue économique, ou a-t-il une ut ilité sociale (préserver l'imaginaire etc.) ?
Le message exprime la volonté d'agir sur lui. Il s'agit de
le convaincre, de le persuader, de l'émouvoir ou de le commander : «
Allez vite ! Dépêche-toi ! » « [Cette fonction] trouve son expression
grammaticale la plus pure dans le vocatif et l'impératif.» [Op. cit., p.
216). Le vocatif, dans les langues à déclinaisons comme le latin, est le
cas employé pour s'adresser directement à quelqu'un, ou à quelque chose.
En français, il est indiqué parfois par le «ô» : «ô jeunes gens ! quelle
leçon ! Marchons avec candeur dans le sentier de la vertu ! »
(Beaumarchais, La Mère coupable, V, 7). La fonction référentielle prédomine lorsque la situation ou la
réalité désignée par le message est l'élément essentiel de l'acte de
communication. Ainsi, lorsque je dis : « le train est en retard », je me
contente de transmettre une information sur une situation.
En philosophie, il n'est pas rare d'employer le terme de cité à la place du mot Etat. Cette pratique renvoie à la Grèce antique, laquelle était composée de grandes cités, dont Sparte et Athènes.
L'information, au sens propre, n'est pas une connaissance. S'il n'y a pas de connaissance possible sans information, cela ne signifie pas que celui qui est informé est capable de bien juger. Je peux être informé de tout ce qui se passe dans le monde et être incapable de formuler le moindre jugement pertinent sur le monde.
Science du langage élaborée par Saussure (1857_1913). La linguistique générale ou structurelle substitue à l'étude des langues particulières celle du langage en général, considéré comme un système de signes.
Affirmation qui semble aller contre les idées communément admises ou qui semble contradictoire.
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Récit allégorique et fictif permettant d'exposer une doctrine.