- Obéir aux: se soumettre à, s'incliner devant ; obéir n'est pas action mécanique, mais suppose que la volonté s'efface devant une puissance supérieure.
- Pourquoi : pour quelles raisons, pour queis motifs ? « Pourquoi « va vous engager dans une recherche causale.
- Loi : règle impérative émanant d'une autorité souveraine.
Quel est le sens de l'intitulé du sujet ? Pour quelles raisons se soumettre aux rapports invariables, constants et mesurables entre phénomènes (la loi relevant alors de la nécessité), mais aussi aux normes qui s'imposent à la conscience morale du sujet (il s'agit de l'obligation et non point de la nécessité à proprement parler) et, enfin, aux règles émanant du pouvoir politique, destinées à donner forme et consistance à une société donnée ? Pour quels motifs s'incliner devant les lois prises en cette triple acception ? Dans quelle problématique sommes-nous engagés ici ? Si l'on obéit soit à l'ordre nécessaire des choses, soit aux règles morales ou politiques, ne cesse-t-on pas d'être libre, en ce sens que la spontanéité humaine, le libre élan se voient alors mis entre parenthèses ? N'y a-t-il pas une forme de liberté qui disparaît ?
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
L'idée selon laquelle tout serait écrit, déterminé à l'avance, a conduit à ce que les Anciens ont appelé l'argument paresseux. Cet argument consiste à penser que si tout est décidé à l'avance, il est inutile que je cherche à bien faire, puisqu'il arrivera de toute façon ce qui doit arriver.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.