Peut-on le laisser accéder au statut de conscience au même titre que les hommes ? De par l'essence de la conscience, a-t-on le droit d'attribuer à 'animal une conscience ? Y a-t-il des raisons pour, ne pas lui admettre ce statut ? Mais si on ne peut le lui admettre, pourquoi parle-t-on du droit des animaux ?
Aux deux premiers sens que prend l'essence de la consciences, on remarque que l'on ne peut pas attribuer la conscience à l'animal.La conscience est tout d'abord considérée comme réflexivité, c'est-à-dire qu'elle doit pouvoir sortir de l'en-soi pour atteindre le pour-soi afin de savoir qu'elle est et savoir, ce qu'elle est. En d'autres fermes, il faut que la conscience soit consciente d'être, il faut qu'elle se sache exister. Or, ce savoir ne naît pas avec elle, ce n'est pas une idée innée, c'est un lourd travail, pénible et long. Il s'acquiert, d'une part, de façon théorique : la conscience sort d'elle-même pour, se regarder, elle devient spectatrice d'elle-même et se regarde évoluer dans la sphère du monde. D'autre part, cette théorie doit être accompagnée d'une pratique : la conscience prend conscience d'être à travers ses actes et ses jugements, elle devient alors actrice sur la scène du monde.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Se dit des aptitudes, qualités que nous possédons naturellement à notre naissance. S'oppose à acquis, qui désigne les activités dont nous faisons l'acquisition après la naissance, au cours de notre développement.