Nous pouvons agir avec des mots. Les énoncés performatifs sont des actes à part entière, et non une simple description de la réalité.
MAIS...
Le pouvoir ne vient pas des mots eux-mêmes, mais de la délégation que certains reçoivent de la société. Le pouvoir des mots dépend de l'autorité de celui qui les utilise.
Les surréalistes et le langage ou la déconstruction du pouvoir. Le surréalisme est né de la première guerre mondiale et de la "crise de conscience" qui s'ensuivit. La civilisation s'était engager dans une impasse, celle du tragique et de l'absurde. Aussi, le surréalisme apparut-il d'abord comme une volonté de libération, un mouvement de rupture et de révolte contre toutes les valeurs de la société rabaissées au rang de préjugés bourgeois. Au risque de passer pour des nihilistes intellectuels, les surréalistes s'attaquèrent aux manifestations les plus spectaculaires de la raison triomphante: la société, la morale, la religion, l'art. C'est Tristan Tzara, le créateur de Dada, qui le premier proclamera la nécessité d'une "rupture de l'art d'avec la logique", d'un "grand travail négatif à accomplir". Aussi, le groupe Dada n'aura pour but que de tourner en dérision les valeurs décadentes de cette société. La méthode est la suivante: il ne s'agit plus d'exprimer une pensée préexistante par le truchement du langage, mais d'explorer toutes les ressources du langage comme révélatrices de pensées nouvelles, c'est-à-dire encore jamais exprimées. D'expression, le langage devient création, et dans cette création la spontanéité doit triompher de la logique et de la raison. Liberté d'expression sans précédent qui s'efforce de supprimer tous les tabous, les conventions moraux, religieux, esthétiques.
I) Les mots ont un pouvoir.
a) Le discours est un grand tyran. b) Certains mots sont des actes. c) Dire, c'est faire.
II) Les mots n'ont pas de pouvoir en eux-mêmes.
a) On ne peut isoler les mots de leur contexte d'emission. b) Ce qui donne pouvoir au mot, c'est l'autorité du locuteur. c) Il existe une langue légitime.
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Ce qui n'a pas de sens (ni signification, ni direction), qui est aveugle, sans but.
Ce terme, selon Febvre, n'est apparu dans la langue française que vers la moitié du 18e siècle. S'y rattachent nécessairement les notions de progrès et d'évolution.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Conflit armé entre deux ou plusieurs Etats. Les problèmes posés par la guerre sont plutôt du ressort de la politique et du droit. En philosophie, on pose plutôt la question du fondement de ce droit et de la légitimité de la guerre.
RELIGION REVELEE: Se dit des religions telles que le christianisme, le judaïsme et l'Islam, qui croient que la parole de Dieu a été révélée aux hommes par des intermédiaires et est consignées dans les livres sacrés.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.