Le pouvoir politique peut se définir comme la faculté reconnue à une ou plusieurs personnes de faire des lois, et de recourir à la force, si nécessaire, afin d’en imposer le respect. Par conséquent, la finalité du pouvoir politique est de garantir l’ordre public, c'est-à-dire de faire en sorte que l’expression des volontés particulières ne se fasse pas au péril de l’intérêt général.
L’arbitraire est le type d’autorité qui s’exerce selon le bon vouloir d’une personne ou d’un groupe sans respecter aucune sorte de règles. L’arbitraire est donc une autorité non normée, toute puissante, que rien ne vient tempérer de l’extérieur. La seule règle du pouvoir arbitraire est celle que résume la formule des monarques absolus de l’Ancien Régime en France : le « bon plaisir «.
Se demander si le pouvoir politique peut échapper à l’arbitraire revient donc à déterminer si le pouvoir détenu par une personne ou un groupe ne tombe pas nécessairement dans l’expression d’une volonté toute puissante, non normée de l’extérieur. Nous nous demanderons donc si le « bon plaisir « n’est pas la maxime explicite ou cachée de tout pouvoir politique.
Il semble que pour Sade le pouvoir politique ne peut échapper à l'arbitraire car la nature de l'homme, égoïste et cruelle, interdit que l'on détienne le pouvoir sans en abuser au gré de son « bon plaisir «.
III. L'équilibre délicat entre arbitraire du pouvoir politique et contre pouvoir
a. La menace de la révolte pour régler l'arbitraire du pouvoir politique Si le pouvoir politique ne peut manquer de verser dans l'arbitraire, cela ne signifie pas que le pouvoir politique est nécessairement arbitraire. Il s'agit plutôt d'une dérive que d'une fatalité. En effet, l'arbitraire du pouvoir politique peut être réglé, limité, surveillé, empêché, notamment par le risque d'une révolte populaire qui viendrait y mettre un terme. C'est ainsi que la constitution française de 1795 inscrivait un « droit à la révolte « pour les citoyens victimes de la tyrannie. Le pouvoir ne peut échapper à l'arbitraire, à moins que la perspective d'une révolte populaire ne vienne le dissuader de connaître cette dérive. b. L'implication dans la vie publique pour contrer l'inévitable arbitraire du pouvoir politique Mais le meilleur moyen pour contrer l'arbitraire du pouvoir est sans doute une implication forte des citoyens dans la vie publique.
Se dit d'un pouvoir politique qui agit sans tenir compte de la légalité.
Possibilité, capacité, qui ne se traduit pas forcément par un acte.
Caractère de ce qui tend vers un but de façon consciente (le médicament a pour finalité de soigner le malade).
Règle ou modèle, fondant tout jugement de valeur.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.