Tout pouvoir : -> sens politique : situation détenue par un souverain, légitime ou non. -> sens général : faculté et capacité de produire un effet réel.
S'accompagne-t-il : -> idée de corrélation directe. -> idée de condition nécessaire, ou de conséquence fatale.
Violence : -> idée de force exercée contre la volonté. -> idée de destruction, de douleur.
La violence participe-t-elle de la définition du pouvir ? La violence est-elle consubstantielle à l'idée du pouvoir ? Peut-on concevoir une politique qui ne ferait pas usage de violences ?
Le sujet porte clairement sur la structure de la politique ; mais on pourra aussi s'interroger sur d'autres formes de pouvoir, par exemple économique. L'enjeu de la question est la légitimité du pouvoir: la violence, c'est la force ressentie comme agression, non approuvée. Si tout pouvoir s'accompagne de violence, alors aucun pouvoir n'est totalement légitime. Doit-on plutôt dire que le pouvoir est un aspect inévitable et indispensable des rapports humains et constater la violence comme une conséquence peut-être regrettable mais en tout cas inéluctable, voire souhaitable pour une « sélection des plus aptes « ?
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B. L'exercice du pouvoir : la répression.
Le Léviathan a donc en charge la sécurité des citoyens. Et la légitimité de son pouvoir est fondée sur cette garantie de sécurité. Pour l'assurer, le pouvoir doit être à même de contraindre et de contenir la liberté des individus. Les moyens de cette assurance peuvent bien évidemment passer par la violence - mais une violence qui, dès lors, sera d'une certaine manière légitime, puisque découlant directement du principe même de l'institution du pouvoir. Comment, en effet, faire en sorte de faire respecter le droit, si ce n'est par la menace du châtiment (l'emprisonnement par exemple)? La violence d'État comme violence pratiquée par les organes du pouvoir, à la différence de la violence de l'état de nature, est une violence qui se veut légitime, puisqu'en dernier recours elle trouve sa justification dans la volonté de mettre fin à une violence non régulée et imprévisible. Ainsi Max Weber, dans Le Savant et le Politique, affirme-t-il qu'il ne saurait y avoir de pouvoir qui ne fasse pas appel, au moins à titre de menace, à la violence: «S'il n'existait que des structures sociales dont toute violence serait absente, le concept de l'État aurait alors disparu et il ne subsisterait que ce que l'on appelle au sens propre l'anarchie...
La doctrine anarchiste rejette toute autorité de l'Eglise ou de l'Etat et recommande l'association libre et volontaire des individus entre eux.
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
Possibilité, capacité, qui ne se traduit pas forcément par un acte.
En philosophie politique, ce terme ne désigne pas forcément un roi ou un prince. Le souverain peut très bien être le peuple, une assemblée d'hommes possédant le pouvoir de gouverner. SOUVERAIN BIEN: Ce à quoi l'individu aspire comme à une fin dernière qui lui procurerait un contentement total.
Application brutale de la force par des moyens physiques ou psychologiques non maîtrisés par la raison.
Du latin violentia, "abus de la force". A l'origine, le terme désigne le fait "d'agir sur quelqu'un ou de le faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l'intimidation.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Moyens et mesures juridiques permettant au créancier de faire respecter l'engagement pris avec le débiteur, contre une éventuelle insolvabilité.
Voie de recours de second degré permettant la réformation ou la confirmation d'une décision prise en première instance.