Un langage est un système de signes. En ce sens large, on peu! parler de langage animal ou de langage informatique, à la condition de ne pas donner au mot signe son sens précis, qui implique la référence claire d'un signifiant (le signe) à un signifié (ce que désigne le signe). Contrairement au symbole, le signe n'a aucun lien logique avec ce qu'il signifie. De ce fait, l'extension du mot langage est limitée au langage humain, et exclut tout langage animal.
Néanmoins, cela ne prouverait pas que le volatile témoigne véritablement par là qu'il souhaite le bonjour à l'arrivant. Habituée à ce qu'on la récompense de quelques friandises lorsqu'elle « dit « bonjour, la bête ne proférera ces sons, comme par un réflexe conditionné, que dans l'espoir de manger bientôt. Elle ne souhaite pas le bonjour mais signale sa faim. Il n'est donc pas vrai que les bêtes parlent, puisqu'il ne s'en est jamais trouvé une qui usât de signes pour exprimer autre chose que sa joie ou sa douleur, son espérance ou sa crainte. Les prétendues paroles des bêtes n'en sont pas, puisqu'elles n'ont de rapport qu'à leurs passions. De ce fait elles ne témoignent pas que les bêtes pensent, encore moins qu'elles pensent ce qu'elles disent. Exprimer ce que l'on ressent n'est pas encore parler, le langage supposant la pensée outre le sentiment. « On ne doit pas confondre les paroles avec les mouvements naturels qui témoignent les passions «. Or les sons proférés par les bêtes entrent tous dans cette dernière catégorie, pour autant qu'on n'ait « point encore observé « qu'aucun animal nous ait marqué par la voix ou les mouvements de son corps « quelque chose qui pût se rapporter à la pure pensée plutôt qu'à un mouvement naturel «. Enfin il n'y a aucune de nos actions extérieures, qui puisse assurer ceux qui les examinent, que notre corps n'est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu'il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
Descartes appelle "passions" toutes les affections de l'âme résultant de l'action du corps sur celle-ci.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.
En linguistique, l'un des deux éléments constituant le signe. LE signifiant est le support phonétique, visuel
Désigne, en linguistique, ce dont on parle, ce que l'on nomme à l'aide du signifiant.
Ce qui représente ou signifie autre chose en vertu d'une analogie sensible ou imaginaire (le lion est le symbole du courage, parce que cet animal est réputé courageux).
Du grec sustèma, assemblage de parties constituant un corps ou un ensemble. En philosophie, un système est un ensemble d'idées organisées qui se soutiennent mutuellement les unes les autres et qui représentent de façon globale et cohérente la totalité du réel ou de l'histoire.
Sentiment lié à l'attente d'un événement heureux ou supposé tel, dans la mesure toutefois où sa réalisation n'est pas assurée, mais douteuse. S'oppose ainsi à la crainte et à la certitude.
Sentiment de foi, de confiance, dans la réalisation d'un événement heureux. En ce sens, s'oppose au désespoir.