Je n'ai de connaissances véritables que de moi-même. Autrui demeure, pour moi, à jamais une énigme. Je suis inaccessible à autrui, et autrui m'est inaccessible. Mais, les autres me sont indispensables. C'est grâce à eux que je peux accéder au langage, à la pensée. De plus, c'est par la médiation d'autrui que je peux me connaître moi-même (Sartre).
Il y faut la reconnaissance d'autrui. Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même Ainsi, pour Sartre, le moi ne peut prétendre, par la seule introspection, se connaître. Autrui est le médiateur indispensable pour que le moi puisse atteindre sa vérité : « pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l'autre «. Cette position d'autrui comme médiateur fait que le sujet n'est sujet que par autrui. Aussi aller désespérément à la recherche du plus profond de soi, du plus particulier, « du plus intime «, c'est inexorablement trouver cet autre : « la découverte de mon intimité me découvre en même temps l'autre «. Autrui, « une liberté posée en face de moi « Je découvre autrui, et je me sens découvert face à lui. C'est « une liberté posée en face de moi «, un face-à-face qui marque une rivalité. Celle d'une existence à part entière qui m'échappe en ses pensées et en son vouloir. Rivalité ou alliance, jamais donnée une fois pour toutes, où je suis l'autrui de ce sujet qui m'accepte ou me rejette, mais qui n'existe comme tel que par moi, tout comme moi je n'existe que par lui. Notre monde presque immédiat n'est donc pas, pour Sartre, le monde de la nature, il est « un monde que nous appellerons l'intersubjectivité «.
I) On peut vivre sans les autres.
a) Le sujet pensant est solitaire. b) Je suis inaccessible à autrui et autrui m'est inaccessible. c) Je n'épuise jamais mon intériorité.
II) On ne peut pas vivre sans les autres.
a) Le monde interne dépend étroitement du monde externe. b) La conscience renvoie à autrui. c) C'est grâce aux autres que je suis celui que je suis.
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Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Qui concerne le rapport entre deux ou plusieurs consciences. Ce rapport est un rapport d'influence. Une conscience A peut modifier une conscience B, laquelle, en retour, peut modifier la conscience A.
Aptitude de l'esprit qui, en entrant en lui-même, cherche à se connaître.