Aperçu du corrigé : Quel profit est-il légitime d'attendre de l'étude des sciences pour la culture de l'esprit ?
Publié le : 17/2/2004 -Format: 

- 3° Ce serait
une erreur de croire d'ailleurs que les Mathématiques ne font appel qu'à «
l'esprit de géométrie » : elles exigent bien souvent aussi, du moins dans la
recherche, de « l'esprit de finesse » et certains dons d'intuition.
B. - La pratique exclusive des Mathématiques présente cependant un danger. « Si
nous arrivons à une intelligence parfaite des choses mathématiques, écrit E.
DURKHEIM dans L'Education morale, c'est en raison de leur extrême simplicité. »
D'où la tendance, qui caractérise un certain esprit cartésien, à tout ramener à
des éléments simples et que Durkheim, préludant à certaines critiques de
Bachelard, dénonce comme pouvant conduire à un « rationalisme simpliste » (Ouv.
cité, p. 286). C'est ici que les Sciences expérimentales viendront utilement
compléter les Mathématiques. - 1° La pratique de ces Sciences qui, contrairement
aux Mathématiques, se situent sur le terrain, non des notions idéales, mais du
réel, développera l'esprit d'observation et le souci de l'objectivité.
En philosophie, il n'est pas rare d'employer le terme de cité à la place du mot Etat. Cette pratique renvoie à la Grèce antique, laquelle était composée de grandes cités, dont Sparte et Athènes.
Le verbe vient du latin credere, qui signifie "tenir pour vrai", "faire confiance". La croyance implique donc l'idée d'une absence de connaissance, car il s'agit toujours de "se fier" au témoignage d'autrui.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Désigne la faculté, propre au cœur ou à l'intuition, d'apercevoir les principes premiers auxquels le raisonnement ne peut conduire (la nature du temps, de l'espace, du mouvement, du nombre, etc.).
L'intuition rationnelle est l'acceptation par l'esprit d'une vérité qui apparaît comme évidente (évidence logique ou évidence de l'expérience). Elle doit être distinguée de l'intuition bergsonienne, plus proche du sens familier: une sorte de connaissance instinctive qui permet de connaître un objet de l'intérieur, par sympathie.
Caractère d'une réalité qui peut être attestée par l'expérience, qui est la même pour tous.
Perception immédiate, sans le secours du raisonnement.
Voie de recours de second degré permettant la réformation ou la confirmation d'une décision prise en première instance.
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