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Corps : vient du latin corpus dont le sens est lui-même lié à celui du mot grec sôma. Si le mot « corps « peut désigner ce qui réunit en un tout doué d’une unité propre des éléments distincts, il s’agit ici du corps « chair «, qui s’oppose à la substance immatérielle qu’est l’esprit. Le corps est donc la partie matérielle de l’être humain par opposition à l’âme. Ainsi, Descartes le définit en tant que « substance étendue « qui est à distinguer de la « substance pensante « qu’est l’âme (dualisme). La phénoménologie parle du « corps propre «, c’est-à-dire du corps vécu par le sujet comme l’ensemble des rapports que celui-ci entretient avec lui.
Liberté : Avant tout, la liberté désigne l’absence de toute contrainte étrangère et extérieure. A l’origine : libre condition de l’homme qui n’est pas esclave, qui dispose de sa personne et participe à la vie de la cité. La liberté est un statut, une condition sociale et politique, puis elle devient une caractéristique individuelle et morale. Est libre un homme indépendant et autonome qui n’est pas déterminé ou contraint et qui est lui-même la cause de ses actes.
Quel rôle : on s’interroge sur la place du corps par rapport à la question de la liberté. Est-il une entrave ou bien une aide précieuse et incontournable ?
Expression : action d’exprimer, de dire, de manifester quelque chose. « L’expression de ma liberté « c’est la façon dont ma liberté se réalise et se montre, se donne à voir.
L'homme est-il libre ou au
contraire en est-il réduit à se croire libre sans avoir conscience que chacun de
ses actes et chacune de ses décisions sont déterminés par autre chose que par sa
propre volonté ? Le corps est en soi naturel et donc soumis aux lois et aux
nécessités de la nature. Du fait des besoins qu'il impose et auxquels il faut
répondre pour assurer sa survie, il est le symbole de la nécessité naturelle et
du déterminisme. De ce fait, est-il une entrave à l'expression de la liberté ou
au contraire, peut-il finalement être un médiateur entre l'homme et sa propre
liberté ? L'homme est-il capable de surmonter cette nécessité naturelle qui
l'habite et le contraint, afin de conquérir sa liberté à travers la maîtrise de
sa dimension corporelle ? Autrement dit, le corps peut-il en définitive exprimer
la liberté humaine ? Comment peut-il y parvenir ?
Proposition de plan :
1- Le corps : un obstacle à l'expression de ma
liberté :
En effet, en grec, il existe un jeu de mot
entre sôma « corps » et sema « prison », « sépulture ».
Ainsi, c'est la thèse défendue par Platon dans
le Phédon : « le corps est la prison de l'âme », il est considéré
comme un obstacle, une entrave pour l'âme et la mort est perçue comme une
délivrance.
En effet, le corps est soumis aux lois de la
nature, il a des besoins auxquels il faut répondre si l'on veut conserver la
vie.
En philosophie, il n'est pas rare d'employer le terme de cité à la place du mot Etat. Cette pratique renvoie à la Grèce antique, laquelle était composée de grandes cités, dont Sparte et Athènes.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
Le verbe vient du latin credere, qui signifie "tenir pour vrai", "faire confiance". La croyance implique donc l'idée d'une absence de connaissance, car il s'agit toujours de "se fier" au témoignage d'autrui.
Ce qui est soumis à la causalité et n'a aucune marge de liberté et d'indépendance.
Principe selon lequel tous les phénomènes de la nature sont liés les uns aux autres par des lois invariables. A ne pas confondre avec fatalisme. Le déterminisme s'applique à une conception scientifique du monde. Comme l'écrit Claude BERNARD dans son Introduction à l'étude de la médecine expérimentale: "Le rôle du savant est de chercher à définir et à déterminer pour chaque phénomène les conditions matérielles qui produisent sa manifestation."
Personne de condition non libre, qui peut être vendue et achetée et forcée à travailler, le plus souvent sans autre contrepartie que le logement et la nourriture.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Qui remonte à l'origine, qui existe depuis toujours.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.
Réalité permanente dans les choses qui changent, existant par elle-même.
Ce qui représente ou signifie autre chose en vertu d'une analogie sensible ou imaginaire (le lion est le symbole du courage, parce que cet animal est réputé courageux).
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Théorie philosophique qui distingue deux plans de réalité distincts. Dans le cadre de la philosophie du corps, théorie selon laquelle le corps et l'âme sont deux êtres distincts.
Personnalité indépendante chargée, face
à une administration, de
simplifier et d'humaniser les
relations entre administrés
et administrations, sans se
substituer aux tribunaux.