La forme du sujet est celle du question ouverte : l’objectif est donc de construire un sens cohérent du concept d’oubli, au fil d’une argumentation documentée.
Le concept d’oubli est lié à ceux de mémoire et de souvenir.
Dans le cas de la mémoire d’un individu, l’oubli désigne ou bien une défaillance de celle-ci, ou bien le fait de « vider « celle-ci, de se débarrasser de certains éléments.
Dans le premier cas, l’oubli est un fait, par exemple : avoir oublié le prénom de quelqu’un. L’oubli est alors le fait de ne pas pouvoir se souvenir de quelque chose.
dans le second, c’est un processus, une démarche volontaire, l’objet d’un désir. Il s’agit alors d’oublier volontairement quelque chose, par exemple un événementtraumatisant. Il peut dans ce cas devenir une nécessité vitale.
Dans le cas de ce que nous appelons la mémoire collective, l’oubli est non seulement un fait, mais aussi une force qui opère silencieusement et contre laquelle nous tentons de lutter, lorsque par exemple nous parlons du devoir de mémoire. Ce type d’oubli a pour conséquence négative une sélection de ce que l’Histoire retient.
Dans tous les cas, l’oubli est toujours oubli du passé.
La difficulté du sujet réside dans le fait qu’il nous demande de donner du sens à une idée qui ne se manifeste que par son absence, mais qui n’est jamais rien de palpable.
Problématisation :
Comment déterminer le sens de ce qui n’est justement rien, ce qui n’est qu’un trou, une absence, une défaillance ou un manque ? Dans tous les cas, l’oubli est oubli de quelque chose qui était en quelque sorte présent « dans « une mémoire et qui ne l’est plus. Mais comment savoir ce que l’on a oublié si justement on l’a oublié ?
I – Quel est l’objet de l’oubli ?
L’oubli, a-t-on dit, peut être désiré, recherché. Dans ce cas, il a donc une fonction particulière qu’il nous faut déterminer
II – A quoi sert l’oubli ?
Dans tous les cas, l'oubli est toujours oubli
du passé.
La difficulté du sujet réside dans le fait
qu'il nous demande de donner du sens à une idée qui ne se manifeste que par
son absence, mais qui n'est jamais rien de palpable.
Problématisation :
Comment déterminer le sens de ce qui n'est justement rien, ce qui n'est qu'un
trou, une absence, une défaillance ou un manque ? Dans tous les cas, l'oubli est
oubli de quelque chose qui était en quelque sorte présent « dans » une mémoire
et qui ne l'est plus. Mais comment savoir ce que l'on a oublié si justement on
l'a oublié ?
I
- Quel est l'objet de l'oubli ?
L'oubli, a-t-on dit, peut être désiré, recherché. Dans ce cas, il a donc une
fonction particulière qu'il nous faut déterminer
II
- A quoi sert l'oubli ?
Proposition de plan :
I - Quel est l'objet de l'oubli ?
Platon, dans le Ménon, tente de montrer que nos connaissances sont en
quelque sorte toujours déjà présentes « en nous », et qu'apprendre consiste en
réalité à se souvenir à nouveau de ce que nous savions déjà mais avons oublié.
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.