Ce n'est pas la vérité qui nuit au bonheur des hommes, mais la fausseté et le mensonge. en tant qu'être humain, donc en tant qu'être moral, je dois respecter la vérité tout autant que je respecte autrui. Mais, nous n'avons de dvoirs que par rapport à nous-mêmes et par rapport à autrui. Il dépend de nous de découvrir la vérité. Mais, la vérité ne dépend pas de notre volonté. Elle s'impose à l'esprit qui la conçoit.
Ainsi l'obligation, tout en prenant sa source à l'intérieur de notre conscience, n'en est pas moins transcendante à l'égard de notre nature. Le domaine de la morale n'est donc plus celui de la nature (soumission animale aux instincts) mais n'est pas encore celui de la sainteté (où la nature transfigurée par la grâce éprouverait un attrait instinctif et irrésistible pour les valeurs morales). Le mérite moral se mesure précisément à l'effort que nous faisons pour soumettre notre nature aux exigences du devoir.Il faut bien comprendre la signification philosophique de ce rigorisme. Kant ne nous dit pas que l'honnête homme est exclusivement celui qui fait son devoir douloureusement, péniblement et par contrainte. Il plaint même celui qui fait son devoir sans joie et seulement comme une corvée. Il admet, au point de vue pédagogique, que pour conduire un esprit corrompu dans la voie du bien moral on puisse avoir besoin de lui représenter son avantage personnel, de l'effrayer par la crainte d'un dommage ou d'éveiller en lui des sentiments généreux. Mais au point de vue philosophique il maintient que c'est la pure maxime de la raison qui est le fondement de la morale.Tant mieux, après tout, si l'honnête homme fait son devoir avec plaisir, mais il importe de souligner que ce n'est pas la recherche de ce plaisir qui qualifie son acte comme comportement moral. Ce n'est pas le plaisir pris comme but qui fonde l'action morale de l'honnête homme.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Principe justificatif d'un raisonnement, d'une loi.
Acte par lequel la partie lésée porte l'infraction à la connaissance du procureur de la République.