Cependant, en dehors de quelques gestes ou signes naturels dont la
signification peut être perçue directement par tout homme quelle que soit
son appartenance culturelle, la plupart des modes d'expression corporels
varient d'une culture à une autre et même d'un individu à un autre.La connaissance intuitive, cad immédiate, de la signification du
comportement d'autrui est donc souvent sujette à l'erreur.La
connaissance d'autrui par analogie.De prime abord, il me semble que je me connais, je perçois mes états
internes et les réactions corporelles qui y sont associées. Partant de cette
connaissance de mon moi, je pourrais, en observant les comportements
d'autrui, en déduire sa vie psychique. Si tel comportement a pour moi tel
sens, ou si telle cause s'accompagne chez moi de tel effet, alors pourquoi
n'en serait-il pas de même pour autrui ? Malebranche, à cet égard affirme :
«Je sais que deux fois deux font quatre, qu'il vaut mieux être juste que
d'être riche, et je ne me trompe point de croire que les autres connaissent
ces vérités aussi bien que moi ; j'aime le bien et le plaisir, je hais le
mal et la douleur, je veux être heureux et je ne me trompe point de croire
que les hommes, les anges et les démons mêmes ont ces inclinations. »
Cependant une telle conception se heurte à de nombreuses objections :
· D'abord, un même comportement corporel peut exprimer des états de
conscience différents. D'autant qu'autrui peut aussi simuler ou dissimuler
ses sentiments, ses pensées.· En outre, la connaissance d'autrui par analogie repose sur le postulat
implicite d'une nature humaine universelle.
Identité de rapports qui unit deux à deux les termes de plusieurs couples.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Le verbe vient du latin credere, qui signifie "tenir pour vrai", "faire confiance". La croyance implique donc l'idée d'une absence de connaissance, car il s'agit toujours de "se fier" au témoignage d'autrui.
En anthropologie, la culture désigne l'ensemble des croyances, connaissances, rites et comportements d'une société donnée. Certains réservent le terme de culture aux productions non matérielles d'une société, préférant parler de civilisation à propos des productions matérielles.
Du latin postulare, demander. Proposition indémontrable que le scientifique demande qu'on lui accorde pour fonder sa construction théorique.
Ce terme désigne tout ce qui concerne les activités de l'esprit. Dès lors qu'on parle d'esprit, on est bien obligé d'admettre que l'homme en sait plus sur ce qu'il pense que sur les raisons qui le déterminent à penser et à agir.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.