La question « qui suis-je « ? pose un problème singulier. En effet, dans cette question, la conscience apparaît à la fois comme le sujet questionnant et l’objet interrogé. De ce dédoublement surgissent d’autres questions : ainsi, comment atteindre cette connaissance de soi sur soi ? Le puis-je dans la solitude, en me « retournant « sur moi-même ? En outre, si je suis à la fois sujet et objet, puis-je me connaître en mon intégralité ? À l’inverse, on peut se demander si le recours à autrui n’est pas indispensable dans ce type de questionnement.
Ainsi, chacun, dans l'exercice du doute, peut
aboutir à la même conclusion, à savoir qu'il est une chose qui pense. Cependant,
ce premier niveau d'analyse ne révèle pas à la conscience « qui » elle est, mais
« ce qu'elle » est : une substance pensante. Or, notre question se situe plus
précisément au niveau personnel, au sens où je m'interroge sur ce qui me
distingue des autres. La question est donc plus proprement psychologique que
philosophique.
II - Freud et l'inconscient
Si je suis une subjectivité qui pense, désire,
veut... et que j'ai cela en commun avec tous les hommes, je dois alors me reporter
sur le contenu de ces pensées, de ces désirs ou de ces volitions, afin de
déterminer « qui » je suis. Si je désire manger du chocolat, c'est sans doute
que je suis gourmand, etc. Cependant, toutes les pensées et tous les désirs
sont-ils susceptibles d'être repris dans l'introspection ?
À l'inverse de Descartes, Freud montre comment une
partie de la conscience échappe de fait à son éclairage. L'inconscient, partie
de la conscience où se trouve refoulée partie des désirs et des pulsions,
échappe à ma saisie consciente.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce terme désigne l'ensemble des processus psychiques qui échappent à la conscience.
Aptitude de l'esprit qui, en entrant en lui-même, cherche à se connaître.
Attitude d'une personne qui juge, pense ou apprécie en fonction de sa conscience, de ses opinions et ses goûts. En philosophie, on parle de subjectivisme pour définir un système de pensée qui accorde une place prépondérante au sujet pensant.
Réalité permanente dans les choses qui changent, existant par elle-même.
Écrits rédigés par les avocats exposant les prétentions des parties au procès.