Je peux douter de tout, mais je ne peux douter que j'existe, moi qui doute. J'accède ainsi à la conscience de moi comme existant et à la connaissance de moi comme pur pouvoir de penser. Et il me semble que je suis maître de mes pensées et donc de mes discours. J'ai aussi le pouvoir de dire "je", cad de me saisir soi-même., par un retour sur moi, comme sujet conscient et un, qui reste identique à lui-même malgré la diversité des expériences vécues et des affects. Il me semble donc bien que moi qui dis "je", je suis une conscience souveraine, une personne autonome, distincte d'autrui et du monde. Mais, suis-je vraiment ce que j'ai conscience d'être ? Ma conscience est-elle bien la cause première de mes pensées et de mes actions ? La découverte par Freud de l'inconscient met définitivement fin à l'illusion que je suis celui que je crois être quand je dis "je". L'inconscient me découvre que je suis autre. Il y a au-delà de la conscience claire une instance où règnent les représentations psychiques de pulsions sexuelles et agressives. A la dépendance à l'égard du langage et de la société. Les mots sont déjà là avant que je naisse et c'est en eux, dans l'esprit d'une langue particulière, que ma pensée personnelle se forme. Est-ce bien moi qui parle quand je dis "je" ou bien, à travers moi, la société, la culture ?
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
En anthropologie, la culture désigne l'ensemble des croyances, connaissances, rites et comportements d'une société donnée. Certains réservent le terme de culture aux productions non matérielles d'une société, préférant parler de civilisation à propos des productions matérielles.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Il convient de distinguer les illusions des sens et les illusions intellectuelles. Les premières ont une origine physiologique. Les secondes ont pour fondement les désirs et les passions.
Ce terme désigne l'ensemble des processus psychiques qui échappent à la conscience.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Suite d'actes de procédure allant de la demande en justice jusqu'au jugement