Aperçu du corrigé : De quoi suis-je responsable ?
Publié le : 10/1/2004 -Format: 

Aussi, se refuser à
reconnaître que c'est à l'exercice de telles actions particulières
que sont dues les dispositions de notre caractère est le fait d'un
esprit singulièrement étroit. En outre, il est absurde de supposer
que l'homme qui commet des actes d'injustice ou d'intempérance ne
souhaite pas être injuste ou intempérant. Et si, sans avoir
l'ignorance pour excuse, on accomplit des actions qui auront pour
conséquence de nous rendre injuste, c'est volontairement qu'on sera
injuste.
Rousseau
Exister pour nous,
c'est sentir ; notre sensibilité est incontestablement antérieure à
notre intelligence, et nous avons eu des sentiments avant des idées.
Quelle que soit la cause de notre être, elle a pourvu à notre
conservation en nous donnant des sentiments convenables à notre
nature ; et l'on ne saurait nier qu'au moins ceux-là ne soient
innés. Ces sentiments, quant à l'individu, sont l'amour de soi, la
crainte de la douleur, l'horreur de la mort, le désir du bien-être.
Mais si, comme on n'en peut douter, l'homme est sociable par sa
nature, ou du moins fait pour le devenir, il ne peut l'être que par
d'autres sentiments innés, relatifs à son espère ; car, à ne
considérer que le besoin physique, il doit certainement disperser
les hommes au lieu de les rapprocher. Or c'est du système moral
formé par ce double rapport à soi-même et à ses semblables que naît
l'impulsion de la conscience. Connaître le bien, ce n'est pas
l'aimer : l'homme n'en a pas la connaissance innée, mais sitôt que
sa raison le lui fait connaître, sa conscience le porte à l'aimer :
c'est ce sentiment qui est inné. Conscience ! conscience ! instinct
divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant
et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du
mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais
l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi
je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que le
triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'un
entendement sans règle et d'une raison sans principe.
Ce qui n'a pas de sens (ni signification, ni direction), qui est aveugle, sans but.
On peut distinguer diff�rentes formes d'amour. Le sentiment amoureux qui nous fait aimer une personne pour ses qualit�s morales et son apparence physique n'est pas de m�me nature que l'amour d'une m�re pour son enfant. L'amour du prochain s'�tend � toute l'humanit�. L'amour-propre est l'estime que l'on a pour soi-m�me. L'amour mystique est celui que le croyant �prouve pour Dieu.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non.
Faculté de connaître et de comprendre.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Se dit des aptitudes, qualités que nous possédons naturellement à notre naissance. S'oppose à acquis, qui désigne les activités dont nous faisons l'acquisition après la naissance, au cours de notre développement.
Aptitude innée par laquelle l'individu ou l'animal peut accomplir, sans apprentissage préalable, certains actes spécifiques et constituant une forme d'adaptation au milieu. L'instinct est susceptible de se modifier, par le dressage chez l'animal et par les conditions sociales chez l'être humain. Chez FREUD, l'instinct est une force inconsciente, identifiée à la pulsion.
Vice consistant à s'adonner aux choses avec excès.
Du grec sustèma, assemblage de parties constituant un corps ou un ensemble. En philosophie, un système est un ensemble d'idées organisées qui se soutiennent mutuellement les unes les autres et qui représentent de façon globale et cohérente la totalité du réel ou de l'histoire.
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