En ce sens, la distinction entre raison et sensible permet une mise à l'épreuve permanente et mutuelle des deux facultés. Qu'il soit question d'un exemple ou d'une idée, il s'agit de raisonner, d'approfondir pour COMPRENDRE / EXPLIQUER et justifier nos pensées. Toutefois la raison ne semble pas nous mettre à l'abri des contradictions. Celles-ci proviennent-elles des choses, ou serait-ce la raison elle-même qui les introduit en elles ? La raison contredit-elle les données de la sensation ou se contredit-elle elle-même ? Le cas par cas du sensible doit-il primer sur l'universalité de la raison ? Si la raison semble fiable en géométrie, est-elle valable dans tous les domaines ? Sur ces dilemmes repose le conflit entre pratique et théorie. Mais même si c'était la pensée seule qui était contradictoire, faudrait-il pour autant renoncer à raisonner ? La fonction de la raison ne se limite pas à son pouvoir de connaissance, elle a aussi un usage pratique, c'est-à-dire qu'elle énonce également des règles de conduite, valables pour l'action.
Possibilité, capacité, qui ne se traduit pas forcément par un acte.
Le monde sensible est le monde tel que nous le percevons à travers nos sens, par opposition au monde intelligible, qui est saisi par l'intelligence.
Caractéristique d'un jugement rendu en présence des deux parties présentes ou représentées.