.. «) est celle de la superposition de « couches « naturelles et culturelles. Merleau-Ponty veut ici lutter contre l'idée classique et commode selon laquelle coexisteraient en l'homme deux épaisseurs, deux strates géologiques, qu'on pourrait séparer l'une de l'autre et reconstituer à part l'une de l'autre : la nature et la culture. L'allusion en appelle implicitement à Rousseau et à sa statue de Glaucus : le projet de Rousseau est dénoncé comme utopique. La thèse de Merleau-Ponty, qui apparaît négativement dans les deux premiers temps du texte, puis positivement (à partir de « tout est fabriqué... «) est donc que nature et culture sont toujours déjà là en l'homme, et qu'elles sont indiscernables : l'homme est à la fois totalement naturel et totalement culturel. L'homme n'est plus alors celui qui s'arrache à la nature pour devenir culturel : il est introuvable, inassignable. Définir l'homme par l'« équivoque «, par l'« échappement «, c'est dire que la conduite humaine n'est jamais strictement réductible à l'un des deux ordres, et qu'une telle tentative de réduction est toujours déçue. L'appel par Merleau-Ponty à ce registre de l'ambiguïté signifie que l'homme est inclassable, et que c'est là sa différence spécifique. [La fausse nature] [A. L'imprégnation par la culture] La culture fournit à chaque individu pratiquement tous les caractères qui le constituent et lui permettent de vivre.
En anthropologie, la culture désigne l'ensemble des croyances, connaissances, rites et comportements d'une société donnée. Certains réservent le terme de culture aux productions non matérielles d'une société, préférant parler de civilisation à propos des productions matérielles.
Voie de recours de second degré permettant la réformation ou la confirmation d'une décision prise en première instance.