Le plaisir est le but de l'existence. C'est pourquoi la morale, le droit et la politique doivent tous tendre à la recherche du bonheur. Mais, le bonheur est difficile à atteindre et varie selon les individus. On ne peut fonder la morale et le droit sur un principe aussi vague.
L'enfant nouveau-né ne connaît que l'opposition entre plaisir et déplaisir (ou douleur). Le psychisme s'organise donc dans un premier temps selon le principe de plaisir, qui sera peu à peu corrigé par les épreuves de réalité, sources d'un principe de réalité, qui permet de différer et d'attendre la satisfaction, ou de tenir compte du caractère possible ou impossible du désir.¦ Le plaisir est ainsi le premier bien spontanément recherché. Mais l'agréable se distingue cependant du bien. Le plaisir que le tyran prend à exercer arbitrairement son pouvoir provoque le malheur d'autrui et son propre mal moral. Ce qui nous fait envie n'est pas toujours un bien. La volonté d'être bon sportif suppose un entraînement intensif, astreignant et douloureux, et peut s'opposer à l'envie de paresser ou de garder du temps libre. De plus, l'agréable peut correspondre au simple soulagement d'une douleur, et donc coexister avec un mal. Platon montre que l'homme de plaisir est insatiable et jamais satisfait, il ressemble à un tonneau percé : le plaisir s'oppose donc parfois non seulement au bien (moral), mais aussi au bonheur lui-même.¦ Le caractère éphémère du plaisir et son indifférence au bien manifestent qu'il est du ressort du sensible, et non du rationnel ; comment pourrait-il fonder une éthique ?
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non.
Selon Freud, nos pulsions ne cherchent qu'à se décharger dans les plus brefs délais afin de se satisfaire. Mais, très vite, elles font l'apprentissage de la réalité et doivent accepter de différer le plaisir. Le principe de plaisir régit le fonctionnement de l'inconscient, le principe de réalité caractérise l'adaptation consciente au réel.
Plaisir résultant de l'accomplissement d'une chose que l'on souhaitait, que l'on attendait ou que l'on désirait.
Le monde sensible est le monde tel que nous le percevons à travers nos sens, par opposition au monde intelligible, qui est saisi par l'intelligence.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.