Le langage est une fonction d’expression et de communication liée à la pensée, spécifiquement humaine. Le fait de parler ne se réduit pas aux dispositifs neurobiologique et organique : « L’invention de l’art de communiquer nos idées dépend moins des organes qui nous servent à cette communication que d’une faculté propre à l’homme [la pensée], qui lui fait employer ses organes à cet usage « (Rousseau, début d’Essai sur l’origine des langues). La pensée a donc besoin d’un intermédiaire, le langage, pour être communiquée, extériorisée. Toutefois, le langage extériorisé caractérise plus la parole, car on peut parler d’un langage intérieur, qui ne se laisse pas forcément percevoir par autrui. Aussi au sens le plus large, le langage est un système de signes servant de moyen de communication : on peut évoquer ainsi le langage des gestes, du corps, en ce sens que tous les organes des sens peuvent servir à créer un langage. Mais communiquer, c’est toujours en quelque sorte imposer son être, affirmer ses idées, et pouvoir ainsi orienter ou déstabiliser son interlocuteur. Comment comprendre, dès lors, cette fonction inhérente au langage qui a pour fins de dominer autrui ?
Les adolescents caractérisés comme violents vivent dans une logique d'immédiateté. Ils situent, le plus souvent, à l'extérieur d'eux-mêmes l'origine des événements désagréables de leur vie et sont incapables de nommer et d'identifier leurs émotions et leurs sentiments en situation de frustration.
c. Le langage devrait ainsi permettre d'atténuer des tensions, des impulsions passionnelles. Dialoguer peut ainsi avoir cette vertu de résoudre par la raison des situations critiques. L'histoire de la politique nous a montré qu'il était possible d'arranger des états de crise par le dialogue. Ainsi, on affirme que Kennedy a plutôt bien fait, dans un moment extrêmement critique de la guerre froide, d'avoir eu recours au téléphone rouge. Le téléphone rouge désigne une ligne de communication directe établie le 30 août 1963 entre les États-Unis et l'Union soviétique après que la crise des missiles ait mené le monde au bord de la guerre mondiale en 1962. Toutefois, si le langage peut-être l'expression d'une faiblesse, ou d'un désir d'arrangement, n'est-il pas aussi le moyen le plus dissimulé pour l'assujettissement d'autrui ?
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
Ce mot désigne l'examen, par la raison, de la valeur logique d'une démonstration.
Chez Platon, forme de recherche philosophique de la vérité. Dans la pensée contemporaine, communication des consciences. En politique, effort de conciliation par la discussion. Dans tous les cas, respect de l'autre.
Possibilité, capacité, qui ne se traduit pas forcément par un acte.
Conflit armé entre deux ou plusieurs Etats. Les problèmes posés par la guerre sont plutôt du ressort de la politique et du droit. En philosophie, on pose plutôt la question du fondement de ce droit et de la légitimité de la guerre.
Le terme d'histoire désigne deux réalités différentes: 1) la science qui étudie le passé de l'humanité et qui relate et interprète les faits. 2) les événements, les actes, les faits du passé, cad la mémoire des hommes.
Se dit de ce qui se compose de tissus et de cellules vivantes (par opposition à inorganique).
Qui remonte à l'origine, qui existe depuis toujours.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.
Du grec sustèma, assemblage de parties constituant un corps ou un ensemble. En philosophie, un système est un ensemble d'idées organisées qui se soutiennent mutuellement les unes les autres et qui représentent de façon globale et cohérente la totalité du réel ou de l'histoire.
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.