Nous ne pouvons connaître que ce que la réalité nous montre. Sans la perception et l'expérience que nous avons des choses, l'esprit n'a aucun moyen d'accèser à la connaissance. Telles sont ses limites. Il ne peut en aucun cas les dépasser.
MAIS...
L'intellect permet de connaître les choses telles qu'elles nous apparaissent, mais également telles qu'elles sont au-delà du visible. La perception est nécessaire à la connaissance, mais elle n'est pas suffisante.
Quand on parle d'un appartement, ce sont les différentes parois et les différents angles perçus tour à tour par ma vue conditionnée par la situation corporelle de ma tête. [ B) parce que ] La connaissance de ce qui existe ne peut se faire au-delà du champ expérimental. Quel autre critère avons-nous de l'existence des choses ? Une chose qui ne serait ni vue, ni entendue, ni sentie, ni touchée, ni goûtée ne serait absolument rien pour nous :le fait qu'elle existe ou qu'elle n'existe pas ne ferait aucune différence pour nous.
Ø cf) Kant dans Critique de la raison pure : la connaissance, la prise de conscience des choses extérieures à l'homme dépend de la perception sensible de ces choses dans le champ expérimental ; au-delà de celui-ci, nous tombons dans les représentations inconditionnées, voire dans les représentations dogmatiques. [ Transition ] On ne peut donc qualifier de « réel « que ce que nous pouvons sentir par nos sensations conscientes. Pourtant si les objets ne sont que nos perceptions, disparaissent-ils quand nous ne les percevons pas ? Autrement dit, est-ce que l'existence des objets dépend de notre perception sensible et individuelle ? Ce que je ne perçois n'existe-t-il pas pour autant dans la mesure où, si je suis amené à les découvrir, ils peuvent me surprendre ? [ II) OUI, mais ] Exister, c'est pouvoir être perçu et aussi percevoir.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Le monde sensible est le monde tel que nous le percevons à travers nos sens, par opposition au monde intelligible, qui est saisi par l'intelligence.