Le lien social ne saurait donc reposer entièrement sur un contrat, il lui faut en plus un fondement religieux.Aussi Rousseau propose-t-il une « religion civile «. Les dogmes en sont forts simples : « existence de la divinité, bonheur des justes, châtiment, sainteté du contrat social et des lois «. La société est pour Rousseau fondamentalement morale, elle est même un ordre sacré. Il y a donc la nécessité d' « une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle. « (livre IV, chapitre VIII).
NÉCESSITÉ SOCIALE DE LA RELIGION
1. La société religieuse est naturelle à l'homme.
L'homme en effet a envers Dieu des devoirs, qui sont les premiers de ses devoirs et qu'il ne peut bien remplir qu'autant qu'il est membre d'une société religieuse. Celle-ci a pour objet le culte extérieur, la prière publique, comme aussi la perfection morale des hommes, et finalement leur salut éternel.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
RELIGION REVELEE: Se dit des religions telles que le christianisme, le judaïsme et l'Islam, qui croient que la parole de Dieu a été révélée aux hommes par des intermédiaires et est consignées dans les livres sacrés.
Ce qui est, à la fois objet de respect religieux, de quasi-crainte et d'amour.
Pour toute la tradition issue d'Aristote, l'homme est naturellement porté à la vie en société, et c'est cette sociabilité instinctive qui est à l'origine des société. Pour Hobbes, ce n'est pas la nature, mais l'éducation qui rend l'homme propre à la société.
En philosophie politique, ce terme ne désigne pas forcément un roi ou un prince. Le souverain peut très bien être le peuple, une assemblée d'hommes possédant le pouvoir de gouverner. SOUVERAIN BIEN: Ce à quoi l'individu aspire comme à une fin dernière qui lui procurerait un contentement total.
Principe justificatif d'un raisonnement, d'une loi.