1. Interrogez-vous d'abord sur le sens du concept « nature «. Il s'agit ici de l'univers dans lequel nous vivons, de ce qu'on appelle aussi l'environnement.
2. Respecter : ordinairement, on utilise ce mot pour une personne et on l'associe à une valeur morale.
I. PROBLÉMATIQUE
Doit-on ou même peut-on considérer la nature comme on considère une personne? Lui attribuer les mêmes qualités et se conduire vis-à-vis de la nature comme vis-à-vis d'un être humain?
II. DÉVELOPPEMENT
1. Nous sommes une partie de ce « Grand Vivant « qu'est la nature • Analogie macrocosme et microcosme Pour les Stoïciens, la nature c'est l'ordre, la perfection. Le bonheur consiste à « vivre conformément à la nature «, synonyme de raison, de destin, providence. L'homme s'y intègre sans chercher à la changer, encore moins à la violer. • La nature est alors divinisée Le rôle de l'homme est de la contempler et de comprendre la nécessité des lois de la nature. Ainsi, il atteindra la sagesse. La pensée antique respecte profondément la nature. • La respecter c'est respecter la part divine de l'homme, partie de la nature.
2. L'homme transcende la nature C'est avec le monothéisme que naît la conception de l'homme supérieur à la nature. Cette nature a été créée par Dieu pour l'homme qui peut en devenir le «maître et possesseur « (Descartes).
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
L'idée selon laquelle tout serait écrit, déterminé à l'avance, a conduit à ce que les Anciens ont appelé l'argument paresseux. Cet argument consiste à penser que si tout est décidé à l'avance, il est inutile que je cherche à bien faire, puisqu'il arrivera de toute façon ce qui doit arriver.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Pour les Grecs, la sagesse est à la fois connaissance et vertu. Au temps d'Homère, l'homme sage était celui qui maîtrisait plusieurs techniques.
Le mot dérive du latin universus, qui signifie "tout entier". Lorsqu'il désigne les planètes, les étoiles, les galaxies, l'étendue cosmique, il prend une majuscule. Il s'agit de bien distinguer ce sens astronomique du sens usuel. Parler d'une vérité "universelle" ne signifie pas que l'on se réfère à l'infini cosmique. Universel, en ce sens, désigne ce qui est vrai pour toute l'humanité.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.