Le véritable respect de la nature ne s'identifie donc pas à une contemplation inactive, romantico-idéaliste. Car lorsque l'homme se laisse vivre et absorber dans le Grand Tout, il perd cet éveil réflexif et cette étincelle de liberté qui font de lui un homme. Mais la transformation de la nature doit, pour être pleinement humaine, s'accompagner d'une réflexion sur ses motivations et ses modalités, ne serait-ce que parce que l'homme fait également partie de la nature. En ce sens, le respect n'est ni personnel, ni localisé dans le temps et l'espace. Car il doit se soucier des répercussions de l'action sur les autres hommes, actuels (ailleurs) et à venir (futurs). C'est l'un des enjeux de la mondialisation.
En philosophie, attitude de l'esprit qui s'absorbe dans son objet ou qui accède à une réalité supérieure.
Terme par lequel on désigne l'extension, à un niveau planétaire, de la concurrence économique libérale.