• savoir : connaître, avoir conscience de cette connaissance. • bien : au sens général, ce qui est avantageux ou utile à une fin donnée. On peut distinguer : - le bien physique (plaisir, bonheur * douleur) ; - le bien moral, conceptnormatif fondamental, conforme à l'idéal moral ; - le souverain bien : le bien suprême qui procure un contentement de tout l'être. • mal : tout ce qui fait souffrir ou nuit, tout ce qui affecte physiquement ou moralement un individu. Le mal s'oppose au bien. Il peut signifier : - l'imperfection, - le péché, - la méchanceté.
■ Problématique
Le mal est-il relatif à la méconnaissance de ce qui est bien ? Peut-on choisir de faire le mal pour le mal ?
Transition · Il semble possible de faire le mal tout en sachant ce qu'est le bien : non seulement parce que l'interdit fascine et donc attractif (et en cela, il incline notre volonté plus que le bien), mais aussi parce que rien ne saurait contraindre la volonté (entre bien et mal j'ai absolument la liberté de faire ou ne pas faire). · Cependant, 2 remarques : - Descartes dit « pourvu que nous pensions que c'est un bien ... « : le délice ou le plaisir évoqués plus haut ont à voir avec le bien. Dès lors, même mauvaises, les actions mentionnées nous paraissent bonnes (preuve : on y prend du plaisir). Bien = condition de l'action. - Il emploie le verbe « nous retenir «. Il s'agit donc de lutter contre le bien connu et l'évidence ; ces dernières sont donc en premier lieu ce qui nous déterminent à agir. · Conséquence : ne sommes-nous pas toujours déterminés au bien ? N'est-il pas impossible qu'en sachant ce qui est bien notre volonté se porte sur ce qui est mal et est connu comme tel ? Faire le mal, n'est-ce pas se tromper sur ce qui est bien plutôt qu'une volonté de ce qui est contraire au bien ? 2- Sachant ce qu'est le bien il est impossible de faire le mal a) nul n'est méchant volontairement Pour Socrate tout mal commis relève d'une erreur et non d'une faute : est mal ce qui a été fait involontairement et non sciemment.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Qui donne des règles, des normes, des préceptes, à partir de jugements de valeur.
En philosophie politique, ce terme ne désigne pas forcément un roi ou un prince. Le souverain peut très bien être le peuple, une assemblée d'hommes possédant le pouvoir de gouverner. SOUVERAIN BIEN: Ce à quoi l'individu aspire comme à une fin dernière qui lui procurerait un contentement total.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.