• Le sujet peut être rapporté à l’adage latin : « meliora proboque deteriora sequor « : je vois le bien et je l’approuve mais je fais le pire (Ovide, Les métamorphoses). Il s’agit donc d’un problème classique auquel de nombreux philosophes ont tenté de répondre : en effet il s’agit de comprendre ce qui peut pousser certains hommes à mal faire, et donc, de donner sens au mal moral (le mal commis par l’homme par opposition au mal métaphysique ou physique, c’est-à-dire la finitude et la souffrance subie). • « peut-on « renvoie à ce qui est possible 1- de fait (on peut = on dispose des moyens de …) - possible = réalisable indépendamment de toute considération morale 2- de droit (on peut = on dispose des moyens légaux et légitimes de …) – possible = permis. • « bien « et « mal « = couple de contraire auquel fait écho Savoir (« sachant… «) et Agir (« faire «). Il faudra donc montrer avant tout qu’on affaire à un paradoxe : peut-on faire le contraire de ce que l’on sait ? • Deux positions peuvent néanmoins en rendre compte : soit on fait mal mais parce que l’on croit savoir ce qui est bien, soit parce que la science ne saurait me déterminer à l’action. Enjeu : la responsabilité. • Dans les deux cas, il s’agira d’articuler ou au contraire de séparer connaissance et action, théorie et pratique, via le concept de volonté.
Problématique : Peut-on faire le mal en sachant ce qu’est le bien ou l’ignorance est-elle toujours source des mauvaises actions ? Le mal peut-il être commis sciemment ou bien est-il toujours involontaire ?
Mais connaître son devoir n'est pas toujours le faire. On sait qu'il ne faut pas mentir ; pourtant, qui n'a pas menti au moins une fois dans sa vie ? De plus, comment être certain de ce qui est bien ? Platon explique que nous avons en nous la connaissance du bien car, avant de s'incarner, l'âme a contemplé le monde des vérités éternelles, ou monde des Idées. Ce savoir est enfoui en chacun de nous. Grâce à la méthode socratique de la maïeutique - art d'accoucher les esprits -, il est possible de se ressouvenir de ce que l'âme a contemplé. Ainsi, nous portons en nous la connaissance du bien véritable. C'est pourquoi Socrate peut affirmer que « nul n'est méchant volontairement «, c'est-à-dire sciemment. Lorsqu'on sait, on tend vers le bien qui seul apporte la sérénité. Et tout homme cherche à être heureux.
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
Caractère de ce qui est fini, cad de ce qui a un commencement et une fin.
Affirmation qui semble aller contre les idées communément admises ou qui semble contradictoire.
Caractère de celui qui doit répondre devant sa conscience ou devant Dieu de ses actes et de ses pensées.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.