Les
explications théologiques devaient suffire, on se souvient des obstacles
rencontrés par Galilée par exemple, à propos de la théorie de la rotation de
la terre. Le système de Ptolémée avait l'avantage de s'accorder aux
croyances religieuses, de renvoyer aux principes d'autorité, et, par un
biais, de retrouver les principes fondamentaux qui faisaient la force de la
société féodale. Pendant longtemps le principe de finalité a régenté la
science sans même qu'on se donnât la peine de déguiser son sens
métaphysique. Un lecteur contemporain est toujours étonné quand il ouvre un
ouvrage de Descartes par les extraordinaires formules de soumission aux
dogmes ecclésiastiques qui servent de préface à ses traités scientifiques.Lorsque le progrès de la science a été suffisant pour qu'on révoque en doute
ce principe dans plusieurs domaines à la fois, la pensée métaphysique et
religieuse a dû prendre des précautions pour l'introduire dans des
explications scientifiques. On a essayé de lui donner un sens positif, de
concilier la foi et la raison, le dogme et l'expérience. Par exemple, en
biologie et plus particulièrement dans le domaine de l'évolution. La
position du vitalisme n'est rien d'autre qu'un essai pour donner une valeur
positive au concept de finalité. Sans doute on ne peut contrarier
indéfiniment le courant expérimental qui se développe avec des praticiens
comme A. Paré ou Descartes, mais toutes les explications positives devront
trouver place dans un ensemble dominé par une entité comme le principe
vital.
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
Vérité considérée comme incontestable et servant de fondement aux religions ou à certaines doctrines politiques.
En philosophie, l'expérience est une connaissance acquise par le contact direct, par l'action directe d'un sujet sur un objet. Il s'agit donc de données concrètes et sensibles, à partir desquelles il est possible de construire une connaissance du monde. Cependant, si, pour la tradition empiriste, l'expérience est le fondement de toutes nos connaissances, pour les rationalistes, elle est peu fiable, voire mensongère, car donnée par les sens.
Caractère de ce qui tend vers un but de façon consciente (le médicament a pour finalité de soigner le malade).
Domaine de la connaissance qui dépasse ce que nous pouvons connaître au moyen de nos sens, de l'expérience. Dieu, l'immortalité de l'âme, l'infini, le fait même que nous soyons capables de penser en conscience sont des problèmes métaphysiques.
Evolution de l'humanité ou de la civilisation vers un état supérieur. Au sens strict, ce mot implique une amélioration, un perfectionnement.
Du grec sustèma, assemblage de parties constituant un corps ou un ensemble. En philosophie, un système est un ensemble d'idées organisées qui se soutiennent mutuellement les unes les autres et qui représentent de façon globale et cohérente la totalité du réel ou de l'histoire.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.
Doctrine selon laquelle le vivant est soumis à des lois qui lui sont spécifiques.