-la question laisse entendre que la sagesse est antérieure à la science ; voir quelle était la source de la sagesse.
-Prudence : il ne s'agit pas forcément de traiter tout le sujet sur les relations entre science et philosophie.
-Intégrer la réflexion sur les rapports entre savoir et sagesse.
La science est un phénomène culturel assez récent, du moins si l'on prend le terme dans une acception moderne, essentiellement liée à la science positive et à la méthode expérimentale. En revanche, les références à la sagesse et à la quête de sagesse renvoient à un état de la culture bien antérieur. Maintenant, science et sagesse sont-elles si incompatibles que l'une ne saurait tenir lieu de l'autre, prendre sa place, à moins que la science, comme valeur dominante de la culture moderne, ne révèle des qualités telles qu'elle puisse prendre la place de l'antique sagesse…
V. Platon : le savoir
dialectique s'achève dans l'intuition du Bien, et le Philosophe redescend dans
la Cité des hommes pour se charger de son organisation.
Epicuriens et Stoïciens
développeront cette maîtrise de soi fondée sur la connaissance des lois de
l'univers.
Donc sagesse : liaison
entre savoir et conduite.
2) ce que la science nous
propose
L'avènement de la science
moderne, par exemple l'état positif défini par Auguste Comte, se caractérise par
le savoir positif ; autrement dit, par différence avec les états théologiques et
métaphysique, la science positif exclut certains types de questionnements,
considérér comme dépassés (pourquoi ? et aussi pour quoi ?) au privilège
exclusif du comment ? La science, en somme, se limite à répondre aux questions
sur les causes « proches ».
Dans la méthode, la
démarche se veut objective ; elle impose donc une séparation radicale entre le
sujet et l'objet. L'accumulation des faits et des théories prouvera son
efficacité par les applications pratiques qu'elle autorise.
En anthropologie, la culture désigne l'ensemble des croyances, connaissances, rites et comportements d'une société donnée. Certains réservent le terme de culture aux productions non matérielles d'une société, préférant parler de civilisation à propos des productions matérielles.
Pour Platon, la dialectique est le processus par lequel la pensée s'élève vers la vérité en admettant ou rejetant des arguments successifs. Pour Hegel, c'est le mouvement de la pensée qui passe d'une affirmation (thèse) à son contraire, avant de réconcilier les deux points de vue en les surmontant dans une synthèse.
L'intuition rationnelle est l'acceptation par l'esprit d'une vérité qui apparaît comme évidente (évidence logique ou évidence de l'expérience). Elle doit être distinguée de l'intuition bergsonienne, plus proche du sens familier: une sorte de connaissance instinctive qui permet de connaître un objet de l'intérieur, par sympathie.
Domaine de la connaissance qui dépasse ce que nous pouvons connaître au moyen de nos sens, de l'expérience. Dieu, l'immortalité de l'âme, l'infini, le fait même que nous soyons capables de penser en conscience sont des problèmes métaphysiques.
Pour les Grecs, la sagesse est à la fois connaissance et vertu. Au temps d'Homère, l'homme sage était celui qui maîtrisait plusieurs techniques.
Le mot dérive du latin universus, qui signifie "tout entier". Lorsqu'il désigne les planètes, les étoiles, les galaxies, l'étendue cosmique, il prend une majuscule. Il s'agit de bien distinguer ce sens astronomique du sens usuel. Parler d'une vérité "universelle" ne signifie pas que l'on se réfère à l'infini cosmique. Universel, en ce sens, désigne ce qui est vrai pour toute l'humanité.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.
Perception immédiate, sans le secours du raisonnement.