La philosophie ne permet d'établir aucune connaissance certaine. Elle est comme un champ de bataille. On peut donc s'en passer. La science, elle, suffit pour apporter des réponses certaines et utiles aux questions que l'homme se pose. Mais, laa science n'offre aucune réflexion sur les valeurs morales, sur le sens de la vie. Elle ne peut donc remplacer la philosophie qui elle véritablement se pose la question de l'Etre (Heidegger).
« Les questions que la science exclut par principe, observe Husserl, sont les questions qui portent sur le sens ou l'absence de sens de toute existence humaine. « Quel est donc ce principe, ou plutôt quels sont -ces principes par lesquels la science rejette des questions qu'elle considère comme « philosophiques « ? Ce ne sont pas en réalité des principes immuables : ils varient selon les diverses sciences et leurs divers états. Ainsi l'épistémologie positiviste d'A. Comte avait .voulu fixer à deux les principes fondamentaux de la science : le premier était que la science ne porte que sur les phénomènes et non sur la nature ou l'essence des choses ; le second, que la science renonce à saisir le mode de production des choses, c'est-à-dire la causalité, pour ne considérer que les lois. En d'autres termes, la science a pour but de lier entre eux les phénomènes, de les déterminer les uns par les autres, non de les « expliquer «, l'explication relevant de « l'état théologique « ou de « l'état métaphysique «. Mais le développement même de-la science a invalidé ces principes, puisqu'il apparaît qu'elle est nécessairement conduite à expliquer causalement les lois qu'elle a établies, et à rendre compte de la production des phénomènes à partir de modèles théoriques des structures sous-jacentes aux phénomènes, comme c'est le cas pour la physique nucléaire. Le néo-positivisme contemporain (l'empirisme ou le positivisme logiques des penseurs du Cercle de Vienne) a également voulu établir une césure fondamentale et insurmontable entre problèmes philosophiques et problèmes scientifiques en posant que les énoncés de la science se ramènent d'une part à des protocoles vérifiables d'expériences et d'autre part à des tautologies, c'est-à-dire à des énoncés logico-mathématiques, donc purement formels, qui ne disent rien sur les phénomènes mais définissent les lois des transformations opérables sur eux. Les problèmes « métaphysiques « sont des faux problèmes issus de l'inconsistance des « syntaxes grammaticales « des langages ordinaires.
Principe selon lequel tous les événements ont une cause.
Doctrine selon laquelle toute la connaissance vient de l'expérience sensible (Locke, Hume).
Selon Marx, un mode de production est le moyen utilisé à une époque de l'histoire pour produire des richesses.
Doctrine fondée par Auguste Comte, selon laquelle on ne peut connaître que ce qui est scientifiquement observable.