Les connaissances discursives établissant des relations entre les phénomènes contentent-elles le mouvement dynamique qui nous porte vers une connaissance adéquate et juste, vers une représentation valable du réel ? N'y a-t-il pas une opposition entre la parcellisation des sciences et notre désir unitaire de saisir le vrai ? De plus, n'existe-t-il pas, chez l'homme, un désir de vérité métaphysqiue et/ou religieuse que la science positive ne pourra jamais lui offrir ?
POUR DÉMARRER
L'ensemble de toutes les connaissances de type discursif et rationnel, établissant des relations stables entre les phénomènes étudiés, contente-t-il entièrement notre recherche dynamique d'une connaissance adéquate à la réalité ? Ce sujet vous interroge sur les limites de la connaissance de type scientifique.
CONSEILS PRATIQUES
Attention : le sujet porte sur la pluralité des sciences et non pas sur la science, en général ; ne vous cantonnez pas obligatoirement dans le champ des sciences exactes (mathématiques, physique, etc.). Vous pouvez utiliser un plan progressif, centré sur la notion de vérité, ou bien un plan dialectique, centré sur les limites que les sciences imposent à la connaissance. Faites bien ressortir l'enjeu de cette question en ce qui concerne notre culture contemporaine.
• Définissez soigneusement les termes :
science: ici, connaissance positive et généralement discursive, établissant des relations ou des lois nécessaires entre les phénomènes étudiés et rassemblant, au sein de théories, ces lois (en physique, chimie, etc.) ;
satisfaire: ici, contenter un besoin.
désir: mouvement qui nous porte vers une réalité que l'on se représente comme source possible de satisfaction. Tendance devenue consciente.
vérité : adéquation entre l'objet et la pensée, le réel et la connaissance.
En anthropologie, la culture désigne l'ensemble des croyances, connaissances, rites et comportements d'une société donnée. Certains réservent le terme de culture aux productions non matérielles d'une société, préférant parler de civilisation à propos des productions matérielles.
Pour Platon, la dialectique est le processus par lequel la pensée s'élève vers la vérité en admettant ou rejetant des arguments successifs. Pour Hegel, c'est le mouvement de la pensée qui passe d'une affirmation (thèse) à son contraire, avant de réconcilier les deux points de vue en les surmontant dans une synthèse.
Qui a les caractères du discours, cad qui atteint son but en passant par l'intermédiaire de raisonnements qui vont d'un jugement à un autre pour construire une réponse.
Plaisir résultant de l'accomplissement d'une chose que l'on souhaitait, que l'on attendait ou que l'on désirait.