Chaque chose
perçue parle « à tous mes sens ». C'est pourquoi je peux parler,
c'est-à-dire employer des mots, pour décrire des couleurs qui sont du
registre visuel. Rimbaud avait donné des couleurs aux voyelles : « A
noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu [...] » (« voyelles »).
QUESTION 3 (réponse rédigée)
Ma perception est-elle une somme de sensations ? Ce texte souligne
comment l'être humain s'inscrit dans un monde intersubjectif : la
perception est le « retour aux choses mêmes » qui se réalise dans le
jaillissement d'un sens immanent aux choses. Percevoir, c'est opérer une
synthèse vivante et en acte qui m'ouvre au monde et à autrui. « Chercher
l'essence de la perception, c'est déclarer que la perception est non pas
présumée vraie, mais définie pour nous comme accès à la vérité [...]. Il
ne faut donc pas se demander si nous percevons vraiment le monde »,
écrit Merleau-Ponty, « il faut dire au contraire : le monde est cela que
nous percevons ».
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Ce qui est commun à toutes les subjectivités et, par là, constitutif de l'objectivité.
Opération de l'esprit par laquelle, en examinant tous les aspects d'un problème, on se forme une vue d'ensemble dans le but d'agir de la manière la plus appropriée.
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.