Ce sujet sous-entend plusieurs choses : que la société peut au contraire détruire l’homme, le pervertir, et aussi que l’homme peut vivre en dehors de la société, et celle-ci pourrait apporter quelque chose à cet état primaire et sauvage. Aussi, en matière de philosophie politique, on distingue habituellement la société (souvent dit société civile) de L’État lui-même. L’État aurait pour fonction de régler les différends entre particuliers, faisant passer les hommes de l’état de nature à l’état civile. La masse des hommes acquerrait ainsi le statut de société civile lors de ce passage à l’État. La société est le fait de la vie en commun des individus un tout organique original à l'existence duquel concourt l'ensemble des institutions, des croyances, des comportements, qui constituent la chaîne et la trame de la vie collective. Aussi, la tâche de chercher ce qui dans cet ensemble est capable d’améliorer l’homme semble un peu vain. Il s’agit plutôt de savoir ce que recouvre la notion même de société.
L'idée des droits de l'homme, centrée sur le respect des autres et la tolérance, prétend par exemple incarner des valeurs universelles, aussi bien sur le plan social et politique que sur le plan moral. On peut se demander toutefois si un tel projet ne reste pas trop minimal, peu exigeant, ou inadéquat, pour répondre à tous les défis et problèmes effectifs que pose la vie en société. A moins que cette dernière, nécessairement, ne soit jamais que le plus réducteur des compromis.
ume: C'est par la société seule qu'il [l'homme] est capable de suppléer à ses déficiences, de s'élever à l'égalité avec ses compagnons de création et même d'acquérir sur eux la supériorité. La société compense toutes ses infirmités ; bien que, dans ce nouvel état, ses besoins se multiplient à tout moment, ses capacités sont pourtant encore augmentées et le laissent, à tous égards, plus satisfait et plus heureux qu'il lui serait jamais possible de le devenir dans son état de sauvagerie et de solitude. Quand chaque individu travaille isolément et seulement pour lui-même, ses forces sont trop faibles pour exécuter une oeuvre importante ; comme il emploie son labeur à subvenir à toutes ses différentes nécessités, il n'atteint jamais à la perfection dans aucun art particulier ; comme ses forces et ses succès ne demeurent pas toujours égaux à eux-mêmes, le moindre échec sur l'un ou l'autre de ces points s'accompagne nécessairement d'une catastrophe inévitable et de malheur. La société fournit un remède à ces trois désavantages. L'union des forces accroît notre pouvoir ; la division des tâches accroît notre capacité ; l'aide mutuelle fait que nous sommes moins exposés au sort et aux accidents. C'est ce supplément de force, de capacité et de sécurité qui fait l'avantage de la société.Mais, pour que se forme la société, il faut non seulement qu'elle soit avantageuse, mais encore que les hommes aient conscience de ces avantages ; or il est impossible que, dans leur condition sauvage et inculte, les hommes soient capables de parvenir à cette connaissance par la seule étude et la seule réflexion.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Se dit de ce qui se compose de tissus et de cellules vivantes (par opposition à inorganique).
Convention provisoire par laquelle les parties constatent leur accord sur les conditions d'une vente en attendant une signature définitive.