Aperçu du corrigé : Ne sommes-nous justes que par intérêt ?
Publié le : 1/1/2004 -Format: 

Or, poursuivant sa conservation, il recherche ce qui lui est utile et, par conséquent, ce qui assure sa protection.Mais c'est aussi un animal désirant, mû par les désirs et les passions : l'homme se caractérise, en effet, par le désir, tension permanente vers les objets qu'il imagine source de satisfaction, ainsi que par la passion, affection durable de la conscience qui se subordonne les autres inclinations.Besoins, désirs et passions, laissés au libre arbitre sans frein de l'individu, conduisent à la création d'une échelle de valeurs personnelle et arbitraire, c'est-à-dire, en définitive, à la subjectivité intégrale.
Le besoin social:
Pour satisfaire effectivement sa nature organique et psychique, l'homme a besoin des échanges de services. Aussi n'est-il vraiment lui-même qu'au sein de la cité et de la société. Il peut, en effet, y développer ses facultés morales, physiques et psychiques. Dire que l'homme est un animal politique, c'est donc affirmer que la société, conçue comme le milieu humain dans lequel est intégré tout individu, permet les échanges réguliers : c'est elle qui produit l'homme en sa qualité d'homme. Si ce dernier est un être de besoin, le milieu social le protège et assure ses conditions de vie ; comme le remarquait Marx, l'homme est un animal qui ne peut s'individualiser et produire que dans la société. C'est le groupe humain qui est formateur.
« On ne pratique la justice que malgré soi et par impuissance de commettre l'injustice » (Platon, Discours de Glaucon, in La République, I).
Ce terme a un sens usuel qui diff�re de son sens initial. Affection d�signe la modification d'un �tre vivant, et non, comme on l'entend commun�ment, le penchant d'un �tre pour un autre.
Se dit d'un pouvoir politique qui agit sans tenir compte de la légalité.
En philosophie, il n'est pas rare d'employer le terme de cité à la place du mot Etat. Cette pratique renvoie à la Grèce antique, laquelle était composée de grandes cités, dont Sparte et Athènes.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non.
Possibilité, capacité, qui ne se traduit pas forcément par un acte.
Pouvoir de choisir. Le libre arbitre se rapproche de la liberté d'indifférence, qui est le pouvoir de choisir entre des contraires.
Se dit de ce qui se compose de tissus et de cellules vivantes (par opposition à inorganique).
Descartes appelle "passions" toutes les affections de l'âme résultant de l'action du corps sur celle-ci.
Ce terme désigne tout ce qui concerne les activités de l'esprit. Dès lors qu'on parle d'esprit, on est bien obligé d'admettre que l'homme en sait plus sur ce qu'il pense que sur les raisons qui le déterminent à penser et à agir.
Plaisir résultant de l'accomplissement d'une chose que l'on souhaitait, que l'on attendait ou que l'on désirait.
Attitude d'une personne qui juge, pense ou apprécie en fonction de sa conscience, de ses opinions et ses goûts. En philosophie, on parle de subjectivisme pour définir un système de pensée qui accorde une place prépondérante au sujet pensant.
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