Face à cette virginale feuille de papier, suis-je libre d’écrire ce que bon me semble? Les mots vont-ils jaillir librement ou de façon déterminée? Vais-je pouvoir créer un espace de liberté en dehors et au de là de tous déterminismes biologiques, inconscients, politiques...? De même, les plus fondamentales activités de l’homme: penser, agir et aimer, sont-elles les produits, les émanations de quelques aliénations ou procèdent-elles d’une liberté inaliénable?
Nos actions sont soumises à notre volonté Le pouvoir de faire ce que nous voulons nous accorde une liberté virtuelle qui dépend des moyens dont nous disposons: l'absence de contraintes nous rend bien maîtres de nous-mêmes et étend, de façon presque illimitée, notre champ d'action. Pour Descartes, la grandeur de notre liberté réside dans le caractère infini de la volonté qui peut tout vouloir, faisant de nous «des dieux en puissance«. ■ Être libre, cela signifie d'abord avoir la puissance d'affirmer ou de nier, de vouloir ou de refuser, sans être déterminé par quoi que ce soit - bref avoir un libre arbitre. Ainsi, lorsque rien ne me pousse à vouloir une chose plutôt qu'une autre, en l'absence de raisons claires, ma liberté se manifestera par l'indifférence de ma volonté et l'arbitraire de mon choix. ■ Mais cette indifférence, qui révèle un défaut de connaissance plus qu'une perfection de la volonté, n'est que « le plus bas degré de liberté «. Être libre, en effet, ne consiste pas seulement à être indépendant, déterminé par rien, mais aussi à développer sa propre nature. Or l'homme a une nature rationnelle, créée par Dieu. Notre volonté est donc destinée à s'accomplir dans la reconnaissance du vrai, et notre nature à y trouver son épanouissement. ■ Je serai donc d'autant plus libre que j'aurai des raisons évidentes d'agir et que je ne serai jamais indifférent. Si je connaissais toujours clairement ce qui est vrai et ce qui est bon, je ne serais jamais en peine de délibérer, ma volonté agirait avec facilité, sans hésitation, en pleine lumière.
Se dit d'un pouvoir politique qui agit sans tenir compte de la légalité.
L'idée selon laquelle tout serait écrit, déterminé à l'avance, a conduit à ce que les Anciens ont appelé l'argument paresseux. Cet argument consiste à penser que si tout est décidé à l'avance, il est inutile que je cherche à bien faire, puisqu'il arrivera de toute façon ce qui doit arriver.
Pouvoir de choisir. Le libre arbitre se rapproche de la liberté d'indifférence, qui est le pouvoir de choisir entre des contraires.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.