·Nous avons ici un sujet qui nous propose de faire le point sur l’usage que nous avons de notre parole. En effet, il nous est ici demandé, sous la question de la maîtrise, ce qu’est notre parole, à savoir si elle nous est propre ou non.
·Pour débuter, nous définirons ainsi la parole sous deux aspects :
oL’aspect premier de la parole : ce qui est propre à chacun. La parole, dans l’usage courant, et ce qui représente la personne qui la donne, celui qui parle. C’est donc, dans un premier temps, l’expression verbale de la pensée.
oMais la parole appartient au domaine du langage, elle et composée de mots, issus du même langage. Dans ce sens, sa précision est plus floue ; en effet, si dans son premier aspect, al parole est propre à chaque individu, dans ce second point, elle est identique, à peu de choses près, à tout un groupe.
·La parole est donc ce qui permet d’exprimer la pensée. Mais c’est aussi un élément du langage. De quoi sommes-nous maîtres alors ? C’est que nous aurons à défini ici.
·En plus de cela, nous devrions nous attarder ici sur le terme « maître « .Il signifie l’appropriation complète. Autrement dit, aucun éléments extérieurs en doivent pouvoir intervenir dans l’usage. Seul le nôtre est présent.
·Nous voyons donc le problème : le langage est un acquis, un donné. La pensée, elle est propre à chacun. Lorsque l’on parle, on utilise un vocabulaire qui nous a été donné.
·A l’origine, nous en sommes donc pas maîtres des mots que nous employons, ils n’ont pas étés crées par nous. Il faut donc penser à un passage de l’usage à la possession des mots pour savoir si nous sommes ou non maîtres de nos paroles.
Problématisation.
Lorsque nous parlons, nous tentons toujours au mieux, de transmettre ce que nous pensons. Pour ce faire, il nous parait évident que nous devons être maitres de ce que nous disons. Mais est-ce toujours le cas ? Sommes-nous maîtres de nos paroles ? Pourquoi pas d’ailleurs : après tout, n’est ce pas nous qui choisissons ce que nous allons dire ? Mais, pour autant, nous ne sommes pas les créateurs des mots, seulement les utilisateurs. Maitrisons-nous leur sens, et du même coup, ce que nous disons ? Comment pouvons-nous nous rendre maîtres de nos paroles ?
Ce qui est acquis se d�finit par opposition � ce qui est inn� (pr�sent � la naissance, qui appartient � la nature d'un �tre). Pour Descartes, l'id�e de Dieu est inn�e, et , pour Rousseau, nous avons un sentiment inn� de la justice.
Qui remonte à l'origine, qui existe depuis toujours.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.