La perception visuelle est la forme la plus directe de connaissance des choses. Mais, la vue seule ne suffit pas à connaître sans l'intervention de la raison. De plus, les apparences sont trompeuses. Pour véritablement connaître, il est nécessaire de mettre en forme ce que nous percevons à l'aide des catégories de notre entendement (Kant).
.) il nous faut réveiller d'abord cette expérience
du monde dont elle est l'expression seconde. » (Merleau-Ponty, Phénoménologie
de la perception).
-Pour Alain, la
perception est déjà un savoir. La perception est un savoir concret, direct,
qu'aucune science ne pourra m'apporter. En ce sens, la science est une
perception droite, c'est-à-dire une idée exacte de la chose. La perception doit
s'accompagner d'une réflexion sur l'objet perçu, car « si je ne raisonne point,
je resterai en présence d 'apparences qui par elles-mêmes ne me diront rien. »
(Alain, Propos). Le degré de
précision de la perception n'apporte rien au savoir, si celle-ci ne s'accompagne
pas d'une volonté de réflexion sur le perçu: « le microscope étourdit
l'ignorant, il ne l'instruit point ».
III-La science comme nécessaire rupture d'avec l'immédiat
-Il
demeure cependant un risque pour la science en restant trop près de la
perception. La science exige une rupture avec le sensible.
Au sens courant, désigne l'existence telle qu'elle est directement vécue. Au sens philosophique, se dit de cas d'expérience précis qui illustrent une idée générale.
Faculté de connaître et de comprendre.
En philosophie, l'expérience est une connaissance acquise par le contact direct, par l'action directe d'un sujet sur un objet. Il s'agit donc de données concrètes et sensibles, à partir desquelles il est possible de construire une connaissance du monde. Cependant, si, pour la tradition empiriste, l'expérience est le fondement de toutes nos connaissances, pour les rationalistes, elle est peu fiable, voire mensongère, car donnée par les sens.
Au sens premier du terme, il faut entendre: sans médiation ni intermédiaire, cad tout de suite (sens courant mais aussi sans l'aide d'aucun outil, ni matériel, ni intellectuel.
La phénoménologie, pour Husserl, vise un but: "Retourner aux choses mêmes". Pour cela, il faut faire apparaître ce qui n'apparaît jamais dans les phénomènes, à savoir l'acte de de conscience par lequel ils se mettent à exister. Il faut donc suspendre toute croyance immédiate et naïve en l'existence des choses. Il est alors possible de voir, que, sans la conscience, les phénomènes n'auraient ni réalité ni sens.
Le monde sensible est le monde tel que nous le percevons à travers nos sens, par opposition au monde intelligible, qui est saisi par l'intelligence.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.