L'énoncé un peu vague du sujet invite à une formulation plus précise de la ou des problématiques en jeu. On peut se demander ce qu'est la connaissance de soi en posant le problème de l'introspection, et si autrui n'est pas mieux placé que moi pour me connaître dans la mesure où ma subjectivité nuirait à l'objectivité de ma propre connaissance de moi-même. Inversement, autrui dans son objectivité peut-il réellement me connaître en tant que conscience, c'est-à-dire en tant que subjectivité ? Quant à nous, nous nous bornerons à traiter ici de la question du rapport entre la conscience de soi et la connaissance de soi. En effet, du point de vue de la connaissance de soi (« savoir ce que je suis «), ce qui me distingue de toute autre personne (ce qui me « place « dans une situation unique par rapport à elles), c'est que je suis le seul à être conscient de moi : seul « je « suis conscient d'être « je «. La question est ainsi de savoir dans quelle mesure la conscience de soi est connaissance de soi.
I) Je suis le mieux placé pour savoir qui je suis.
a) Les autres me connaissent partiellement. b) Je peux me connaître parfaitement par l'introspection. c) Je suis un sujet, pas un objet de connaissance.
II) Je ne suis pas le mieux placé pour savoir qui je suis.
a) Une vie ne suffit pas pour se connaître. b) Notre inconscient nous échappe. c) La connaissance que nous avons de nous-même est partiale et partielle.
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Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce terme désigne l'ensemble des processus psychiques qui échappent à la conscience.
Aptitude de l'esprit qui, en entrant en lui-même, cherche à se connaître.
Caractère d'une réalité qui peut être attestée par l'expérience, qui est la même pour tous.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Attitude d'une personne qui juge, pense ou apprécie en fonction de sa conscience, de ses opinions et ses goûts. En philosophie, on parle de subjectivisme pour définir un système de pensée qui accorde une place prépondérante au sujet pensant.