La superstition peut être définie comme l’attitude consistant à croire que des forces surnaturelles peuvent modifier les processus naturels en général, et les destins individuels en particulier. Certains actes censés influencer ces forces surnaturelles seraient notamment à même d’entraîner des conséquences positives ou négatives pour les êtres humains. Le terme raisonnable entendu au sens large désigne quant à lui le fait d’être doué de raison, c'est-à-dire pourvu d’une faculté permettant de discerner le vrai du faux. On peut donc avoir le sentiment que la superstition, en tant qu’elle n’appréhende pas la nature comme soumise à des lois, n’est pas raisonnable, au sens où elle choque une exigence de la raison, qui est de pouvoir ramener l’ensemble des phénomènes naturels à des lois à même d’en rendre raison. Mais au sens étroit du terme, le raisonnable concerne moins le rapport de la raison et de la connaissance que l’ordre de l’action. On dira alors que l’être raisonnable, est celui qui fait preuve d’un jugement sain dans l’ensemble des choix qu’il est amené à faire pour conduire sa vie. Le terme raisonnable renvoie alors à une certaine sagesse lorsque le jugement strictement rationnel ne peut pas trancher. Le problème que pose le sujet tient au rapport entre le raisonnable et le rationnel. La superstition, en tant qu’elle choque la rationalité par exemple scientifique, qui postule une clôture causale du monde physique (le fait que seule une chose matérielle peut causer un effet matériel), est-elle de facto déraisonnable ? Ou bien ne faut-il pas considérer que la sphère du raisonnable excède celle du rationnel, et qu’une chose peut donc être irrationnelle en un sens sans être pour autant déraisonnable ? La superstition ne fait-elle pas partie de ces croyances nécessaires à l’homme, dont on ne peut montrer ni la vérité ni la fausseté, et qui échappent donc à la législation de la raison, sans pour autant être déraisonnables ?
En effet on ne peut douter que le mal existe dans le monde ; l'homme que l'on proclame l'être le plus parfait de la création est souvent accablé de misères. Certes, si le monde était divin, il serait meilleur. Dans ces conditions, dit Épicure a ou bien Dieu veut supprimer le mal et ne le peut pas ; ou il le peut et il ne le veut pas ; ou il ne le veut ni ne le peut, ou enfin elle veut et il le peut. S'il le veut et qu'il ne le puisse pas, il est impuissant, ce qui ne convient pas à Dieu ; s'il le peut et ne le veut pas il est envieux, ce qui ne peut davantage convenir à Dieu ; s'il ne le veut ni ne le peut, il est à la fois envieux et impuissant, donc il n'est pas Dieu ; s'il le veut et le peut, ce qui seul convient à Dieu, alors d'où vient le mal ? ou pourquoi Dieu ne le supprime-t-il pas ?"Donc il est inutile de faire intervenir des dieux dans les affaires des hommes, à quoi bon compliquer les questions sans nécessité ? Le monde va bien sans cela.Il ne faudrait pourtant pas nier complètement l'existence des dieux : ce serait aller contre une croyance universellement établie et dont on doit tenir compte. Aussi Épicure, tout en rejetant les dieux comme nécessaires au monde n'est-il pas un athée. Malgré sa théorie physique, il admet des dieux.
Le verbe vient du latin credere, qui signifie "tenir pour vrai", "faire confiance". La croyance implique donc l'idée d'une absence de connaissance, car il s'agit toujours de "se fier" au témoignage d'autrui.
Pour Kant, elle peut désigner l'opinion ("croyance qui a conscience d'être insuffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement"), la foi ("si la croyance n'est que subjectivement suffisante, et si elle est en même temps tenue pour objectivement insuffisante, elle s'appelle foi"), et la science ("croyance suffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement").
Possibilité, capacité, qui ne se traduit pas forcément par un acte.
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
Poser une affirmation comme vraie au départ d'une démonstration.
Pour les Grecs, la sagesse est à la fois connaissance et vertu. Au temps d'Homère, l'homme sage était celui qui maîtrisait plusieurs techniques.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.