Comment pourrais-je connaître une personne (ou un peuple) pour lesquels j'éprouve des sentiments de répulsion,, voire de haine ? Il est certain que, dans ce cas, je ne pourrai porter aucun jugement objectif. S'ensuit-il que la sympathie est une condition de la connaissance d'autrui ? De nombreux exemples ne montrent-ils pas que la sympathie pour une personne. au lieu de nous rendre plus lucide à son égard. nous aveugle au contraire ? D'ailleurs. Gaston Bachelard a bien mis en évidence les dangers d'un point de vue affectif dans toute démarche de connaissance. Toute la question est de savoir quel type d'approche est le mieux adapté à la connaissance des autres hommes.
Certes, la sympathie est toujours fondée de manière plus ou moins consciente sur la reconnaissance d'un quelque chose que l'on a en commun avec la personne avec qui nous sympathisons. Mais l'homme n'est pas transparent. Il semble difficile de réduire la complexité de l'être humain à une approche extérieure, c'est-à-dire à des marques apparentes de sympathie, telles que la cordialité, le sourire ou le plaisir d'être ensemble. L'ami ne reste-t-il pas, envers et contre tout, un Autre que moi, avec la part d'imprévisibilité qui lui est propre ? [I. La sympathie est trait d'union entre autrui et moi] La sympathie est un phénomène affectif étrange où deux ou plusieurs individus ont l'impression de se connaître déjà, ou de s'être toujours connus. C'est là une reconnaissance plus ou moins inconsciente de quelque chose que l'on partage, que l'on a en commun. Quelqu'un, un ami ou un inconnu envers qui j'ai un préjugé favorable me convient, sans que je sache toujours pourquoi. [1. À travers la sympathie, autrui est un autre moi-même] Comment pourrais-je ne pas connaître autrui lorsqu'il m'est sympathique?
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Pour Freud, énergie qui se situe à la frontière du corps et du psychisme. Une pulsion sexuelle peut être déviée sur des activités (art, sport, politique,…)
Du grec sumpatheia, participation à la souffrance d'autrui.