Est-ce un fait d'évolution culturelle? Nous aimons dire que notre société est «pluraliste », c'est-à-dire que nous ne nous entendons plus sur grand chose, que nous n'avons plus de valeurs communes, plus d'âme commune. La tolérance est-elle une vertu nécessaire dans une société dont la culture est «éclatée»? Repose-t-elle sur un fond d'incertitude et de scepticisme à l'égard de la vérité ? Ou est-ce une nécessité sociale résultant de l'immigration, du brassage des populations, des multiples possibilités de voyages et de l'expérience que nous avons faite du racisme et de ses méfaits ? La question qui nous est posée est donc fort complexe.Bien des raisons permettent d'envisager la tolérance comme une vertu : elle proscrit toute persécution, toute violence, toute agressivité, tout mépris envers les personnes. Elle représente aussi la maîtrise de tendances irrationnelles qui se trouvent en chacun de nous : peur de l'inconnu, du différent. Elle est un acte de prudence intellectuelle: «Dans un temps d'ignorance écrivait Montesquieu dans la Préface de l'Esprit des Lois, on n'a aucun doute, même lorsqu'on fait les plus grands maux ; dans un temps de lumière, on tremble encore lorsqu'on fait les plus grands biens. » Il y a souvent, dans la tolérance, une démarche de simple justice.
En anthropologie, la culture désigne l'ensemble des croyances, connaissances, rites et comportements d'une société donnée. Certains réservent le terme de culture aux productions non matérielles d'une société, préférant parler de civilisation à propos des productions matérielles.
En philosophie, l'expérience est une connaissance acquise par le contact direct, par l'action directe d'un sujet sur un objet. Il s'agit donc de données concrètes et sensibles, à partir desquelles il est possible de construire une connaissance du monde. Cependant, si, pour la tradition empiriste, l'expérience est le fondement de toutes nos connaissances, pour les rationalistes, elle est peu fiable, voire mensongère, car donnée par les sens.
Sagesse pratique, à l'origine des autres vertus chez Epicure. Elle permet de gérer harmonieusement les désirs. Pour petre heureux, il faut parfois renoncer à certains plaisirs, comme parfois accepter certaines douleurs.
Doctrine selon laquelle on ne peut affirmer aucune vérité. Le scepticisme peut inciter à relativiser la vérité (il n'y a pas une vérité absolue, mais des vérités partielles.
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.
Application brutale de la force par des moyens physiques ou psychologiques non maîtrisés par la raison.
Du latin violentia, "abus de la force". A l'origine, le terme désigne le fait "d'agir sur quelqu'un ou de le faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l'intimidation.