On peut acheter des marchandises ou des services. Mais, l'échange économique introduit une réciprocité matérielle qui ne prend pas en compte la valeur affective ou morale de ce qui est échangé, sont donc exclues toutes les valeurs dont l'authenticité est ailleurs: valeur esthétique, sentimentale, qui n'ont pas de prix.
Si l'argent peut tout acheter, cela signifie que tous les fondements de la société sont niés. Cela signifie qu'il met au-dessus des lois juridiques, morales, celui qui le possède. Cela signifie enfin que la notion de personne humaine n'a plus aucun sens puisqu'il suffit de payer pour contraindre quiconque à abandonner son corps, à se plier à une volonté, à renoncer à sa vertu. En ce sens, l'argent, dès lors qu'il peut tout acheter, conduit à une nouvelle forme de barbarie, laquelle consiste à réduire autrui à n'être qu'une chose sans liberté, sans dignité ; chose qui est au service de celui qui est assez riche pour réaliser ses désirs, aussi déraisonnables soient-ils. C'est la raison pour laquelle Marx, dans Ébauche d'une critique de l'économie politique a pu écrire :
"(...) l'argent est la perversion générale des individualités qu'il change en leur contraire, en leur attribuant des qualités qui ne sont pas le moins du monde les leurs. Il apparaît alors comme la puissance corruptrice de l'individu, des liens sociaux, etc., qui passent pour être essentiels. Il transforme la fidélité en infidélité, l'amour en haine, la haine en amour, la vertu en vice, le vice en vertu, le valet en maître, le maître en valet, la bêtise en intelligence, l'intelligence en bêtise."
"L'argent est un
cristal qui se forme spontanément dans les échanges par lesquels les
divers produits du travail sont en fait égalisés entre eux et par cela
même transformés en marchandises.
On peut distinguer diff�rentes formes d'amour. Le sentiment amoureux qui nous fait aimer une personne pour ses qualit�s morales et son apparence physique n'est pas de m�me nature que l'amour d'une m�re pour son enfant. L'amour du prochain s'�tend � toute l'humanit�. L'amour-propre est l'estime que l'on a pour soi-m�me. L'amour mystique est celui que le croyant �prouve pour Dieu.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
Ce mot désigne l'examen, par la raison, de la valeur logique d'une démonstration.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
En un sens psychanalytique, la perversion désigne toute conduite sexuelle qui est déviée de son but naturel: la satisfaction de la pulsion au moyen du rapport sexuelle génital, ou bien qui aboutit à la négation de l'autre. Viol, pédophilie, fétichisme, etc.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.