La justice se présente d’abord à la lumière de son contraire, l’injustice. En effet, entre serments trahis, partages inégaux, punitions injustifiées, on comprend quel peut être un sentiment d’injustice. Ainsi des inégalités, des excès de certains sur d’autres, naît le sens de la justice. Et la justice doit être une réponse raisonnée à ce qui est mal, puisque la vengeance ne peut résoudre les conflits qui perdurent entre les hommes. De plus, la justice doit savoir se pencher sur les inégalités naturelles, dans la mesure où par nature il y aura toujours un homme plus fort capable d’asservir un homme plus faible. Dès lors la raison devra s’entretenir sur ce qui est juste, et être capable de résoudre des conflits de manière impartiale, c’est-à-dire sans porter de jugement à la lumière d’une opinion subjective. La justice peut-elle en ce sens s’intégrer en chacun, et paraître pour tous absolument équitable ?
L'égalité des conditions porte sur les richesses à la fois matérielles et intellectuelles. Ces richesses sont-elles également réparties entre les hommes, et si non doivent-elles l'être ? Toute inégalité, dans ce domaine, est-elle une injustice ?- On peut estimer que l'inégalité sociale n'est pas forcément injustice pourvu que soit respectée l'égalité des chances, ce qui signifie que chacun puisse sans entrave développer ses capacités. Mais on peut reprocher à une telle conception de la justice de renverser l'ordre des priorités : pour pouvoir développer ses capacités, et jouir d'une véritable égalité des chances, il faudrait d'abord pouvoir bénéficier d'une égalité de conditions. Mais cette égalité est-elle réalisable concrètement ? Peut-on faire que les hommes soient tous placés dans des conditions d'égalité ? N'y a-t-il pas, par ailleurs, des inégalités naturelles ?- A cette dernière objection, on peut faire deux réponses. La première consiste à dire que les inégalités, même « naturelles » (de force, de talent, etc.
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
Idée sans contenu démontré par la raison. L'opinion s'oppose, dans la philosophie platonicienne, à l'Idée. L'opinion renvoie au particulier, l'Idée à l'universel. Un jugement de goût relève de l'opinion. Définir ce qu'est l'essence de la beauté relève de l'Idée. OPINION DROITE: Selon Platon, c'est une connaissance vraie mais non justifiée ni fondée pour celui qui l'émet.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.