Ce sujet questionne sur l'égale valeur des opinions. Les opinions étant ce que chacun pense de façon irréfléchie et immédiate sur un thème donné. En ce sens, Les opinions semblent être relatives à la sensibilité de chacun. Pour autant, avoir un opinion, ce n'est pas penser réellement, car penser, c'est se placer sous l'égide de la raison qui elle n'est pas relative mais universelle. Ainsi la multiplicité des opinions contraste avec LA vérité. Par exemple, il n'y aurait aucun sens à parler d'une "opinion scientifique" ou mieux encore d'une " opinion mathématique". Au contraire, en matière d'art, de politique ou de sentiment, il n'est peut-être pas aussi aisé de trouver l'unité d'une vérité valable pour tous. Faut-il pour autant tout accepter ? Toutes les opinions ont-elles la même valeur ?
Pyrrhon avait par exemple accompagné le conquérant Alexandre dans un grand nombre de ses expéditions. Montaigne avait visité l'Allemagne, l'Italie, mais avait surtout dans sa « librairie « voyagé parmi des systèmes philosophiques innombrables et tous différents. Pascal reprend les thèmes de Pyrrhon et de Montaigne : « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. «
(b) La régression à l'infini.
Une vérité ne peut pas être acceptée sans preuves comme telle car il n'existe pas un signe du vrai « comparable à la marque imprimée sur le corps des esclaves et qui permet de les reconnaître quand ils sont en fuite. « Mais si je propose une preuve pour une affirmation, le sceptique me dira « Prouve ta preuve «. ainsi la preuve qu'on apporte pour garantir l'affirmation a besoin d'une autre preuve et celle-ci d'une autre à l'infini. Pour connaître la moindre chose je suis d'autre part contraint de remonter à l'infini, c'est-à-dire de mettre ce donné en rapport avec une infinité d'autres faits. Car chaque chose est relative à toutes les autres et pour connaître le moindre objet il faudrait connaître son rapport avec tout l'univers. Nous ne connaissons le tout de rien, ce qui revient à ne connaître rien du tout.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
Idée sans contenu démontré par la raison. L'opinion s'oppose, dans la philosophie platonicienne, à l'Idée. L'opinion renvoie au particulier, l'Idée à l'universel. Un jugement de goût relève de l'opinion. Définir ce qu'est l'essence de la beauté relève de l'Idée. OPINION DROITE: Selon Platon, c'est une connaissance vraie mais non justifiée ni fondée pour celui qui l'émet.
Se dit de celui qui juge l'esprit humain incapable de rien connaître avec certitude et qui en conclut à la nécessité du doute universel.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.
Le mot dérive du latin universus, qui signifie "tout entier". Lorsqu'il désigne les planètes, les étoiles, les galaxies, l'étendue cosmique, il prend une majuscule. Il s'agit de bien distinguer ce sens astronomique du sens usuel. Parler d'une vérité "universelle" ne signifie pas que l'on se réfère à l'infini cosmique. Universel, en ce sens, désigne ce qui est vrai pour toute l'humanité.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.