Le travail est sensé aidé l’homme à sortir de sa condition naturelle en répondant a ses besoins sans attendre que la nature puisse y pourvoir. Par le travail, l’homme tend donc à acquérir de la liberté. Il prend conscience de ce qu’il est, il se donne à lui-même un respect. Il s’intègre aussi dans un tout, semblant sortir de l’individualisme. Mais, pour autant, le travail est-il pour l’individu le moyen de devenir une personne ? Après tout, le travail ne fait-il pas de l’homme une valeur marchande, ce qui s’oppose à l’idée même de personne ? Mais, malgré ce risque, le travail ne reste-t-il pas le moyen que l’individu a de se transcender pour devenir la personne ? Comment comprendre l’intervention du travail dans l’évolution de l’individu ?
- Personnel : a) Qui se rapporte à la personne en un sens quelconque du mot ou à la personnalité au sens b. b) (Jur.) Qui concerne les personnes par opposition aux choses ; opposé à réel (impôt personnel, par opposition à impôt réel). c) Individuel, propre. d) Qui rapporte tout à soi, qui ne tient pas compte des autres : un jeu personnel, un pouvoir personnel ; cf. sens 6 e. HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage «).* Traditionnellement défini comme « animal doué de raison «, l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique «. Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. TRAVAIL: Du latin populaire tripalium, «machine à trois pieux « destinée à immobiliser les chevaux pour les ferrer, d'où « instrument de torture «.
1.Le travail aliène. S’il ne l’individualise plus, il collectivise, en fait une simple marchandise.
2.Pourtant, le travail est aussi pour l’homme la conscience de ce qu’il est et de ce qu’il peut faire. En ce sens, il permet à l’homme de devenir une personne.
3.Quel usage du travail permet ce changement de l’individu en personne ?
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
L'idée selon laquelle tout serait écrit, déterminé à l'avance, a conduit à ce que les Anciens ont appelé l'argument paresseux. Cet argument consiste à penser que si tout est décidé à l'avance, il est inutile que je cherche à bien faire, puisqu'il arrivera de toute façon ce qui doit arriver.
Attitude d'une personne qui prône l'indépendance de l'individu, qui valorise l'action et la réflexion personnelles. Défini ainsi, ce mot n'a pas la connotation péjorative qu'on lui prête parfois de nos jours.
Désigne les traits psychologiques qui différencient une personne de toutes les autres.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.