Toute société humaine est fondée sur un partage du travail entre ses différents membres. La nécessité du travail est pourtant vécue comme une malédiction pénible. L'étymologie même du mot « travail « renvoie à un instrument de torture ; Dieu condamne d'ailleurs Adam au travail, qui est le châtiment du péché originel. Le travail est donc une nécessité vitale à laquelle l'homme semble condamné, car, contrairement aux animaux, il ne trouve pas dans la nature de quoi satisfaire immédiatement ses besoins : les vêtements ne se tissent pas tout seuls, la terre doit être cultivée. L'invention des machines ne résout pas le problème puisqu'il faut encore des hommes pour les concevoir et les réparer.
« Ce qui distingue dès l'abord le plus mauvais architecte de l'abeille la plus experte, écrit Marx, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche. » * Le travail salarié constitue, selon Nietzsche, « la meilleure des polices » : « il tient chacun en bride et s'entend à entraver puissamment le développement de la raison, des désirs, du goût de l'indépendance ».
Les deux caractéristiques qui définissent en premier lieu le travail, c'est qu'il est à la fois pénible et inévitable, qu'il est une triste nécessité. Tout au plus peut-on parfois parler d'un plaisir ou d'une joie dans le travail, mais il semble souvent que les deux éléments restent étrangers l'un à l'autre, et que la joie dans le travail ne soit pas toujours une joie du travail, mais uniquement la satisfaction liée à ce qu'il procure. Comment articuler ce qui relève des nécessités de la survie et la poursuite du bonheur, le minimum et le maximum ? On peut par ailleurs hésiter sur ce qui est travail et ce qui ne l'est pas. Ces hésitations, si elles ne signalent pas seulement une pensée prise au piège des mots, posent le problème de l'unité de ce concept. Les différents sens du mot « travail » : effort, accomplissement ou obligation, recouvrent-ils une activité unique ou n'y a-t-il là qu'une simple homonymie ?
Que l'on doive travailler, c'est une réalité qui n'a pas nécessairement une signification morale, puisque cette contrainte s'impose à nous de toute façon comme une nécessité pratique, vitale, biologique. Comment relier cette nature première à la valorisation morale du travail, aux exigences de justice et d'égalité qui se manifestent pourtant à son sujet ?
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
Qui remonte à l'origine, qui existe depuis toujours.
Plaisir résultant de l'accomplissement d'une chose que l'on souhaitait, que l'on attendait ou que l'on désirait.
Acte par lequel un avocat reçoit un mandat de son client pour le représenter et l'assister dans un procès.