Les utopies sont utiles. Elles permettent d'imaginer la société telle qu'elle devrait être. Tout gouvernant doit proposer à ses citoyens un idéal de paix et de bonheur. Mais, le propre de la politique n'est-il pas l'action pragmatique ? De plus, ne sont-ce pas les utopies qui ont engendrées les regimes les plus tyranniques et les plus totalitaires ?
« Si par communisme [...] on entend une société d'où serait absente toute résistance, toute épaisseur, toute opacité; [...] où les désirs de tous s'accorderaient spontanément [...], il faut dire clairement que c'est là une rêverie incohérente, un état irréel et irréalisable dont la représentation doit être éliminée. « Cornélius Castoriadis, L'Institution imaginaire de la société, 1975. « Deux amours ont bâti deux cités : l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu fit la cité terrestre; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi fit la cité céleste. « Saint Augustin, La Cité de Dieu, 413-424.« Il y a si loin de la manière dont on vit à celle dont on devrait vivre, que celui qui tient pour réel et pour vrai ce qui devrait l'être sans doute, mais qui malheureusement ne l'est pas, court à une ruine inévitable.
I) Les utopies sont un idéal vers lequel les sociétés doivent tendre.
a) Les utopies décrivent la société idéale. b) Toute utopie implique une critique du pouvoir. c) La société idéale abolit l'oppression des forts et de l'argent.
II) Les utopies sont l'oeuvre de dangereux rêveurs.
a) Les utopies sont un rêve irréalisable. b) Les utopies mènent à la tyrannie. c) Les gouvernants doivent être pragmatiques.
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On peut distinguer diff�rentes formes d'amour. Le sentiment amoureux qui nous fait aimer une personne pour ses qualit�s morales et son apparence physique n'est pas de m�me nature que l'amour d'une m�re pour son enfant. L'amour du prochain s'�tend � toute l'humanit�. L'amour-propre est l'estime que l'on a pour soi-m�me. L'amour mystique est celui que le croyant �prouve pour Dieu.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
En philosophie, il n'est pas rare d'employer le terme de cité à la place du mot Etat. Cette pratique renvoie à la Grèce antique, laquelle était composée de grandes cités, dont Sparte et Athènes.
Le communisme dont parle Marx n'a historiquement, jamais existé. La politique appliquée dans l'ancienne URSS n'a fait que reprendre quelques idées socialistes, telles que la planification de l'économie, la propriété collective. Mais, alors que Marx prévoyait la disparition de l'Etat, le régime "communiste" soviétique n'a cessé d'en renforcer le pouvoir jusqu'à la terreur.
Ce mot désigne l'examen, par la raison, de la valeur logique d'une démonstration.
Etymologiquement, qui n'est d'aucun lieu. Terme créé par Thomas More, pour désigner une société parfaite, mais imaginaire.