La vertu est considérée comme une disposition qui porte à faire le bien, au détriment du mal. Au premier rang des vertus, on place traditionnellement la sagesse, la justice, la piété, le courage et la tempérance, que l'on nomme « vertus cardinales « en référence à leur unicité et universalité supposées. La question est ici de savoir si, à la manière d'une science, la vertu est à considérer comme une discipline dont la connaissance ou la pratique peut être acquise ou inculquée de quelque manière que ce soit. Autrement dit, existe-t-il une méthode pour être vertueux ?
1- Si tel est le cas, il doit exister un manuel de la vertu, ou des spécialistes de la vertu à même de dispenser leur savoir. Est-ce vraiment le cas ?
2- Le problème qui se dessine alors, comme nous l'apprend Platon, est que nous manquons cruellement d'une définition de la vertu, ce qui rend son enseignement difficile voire impossible. Cependant, chaque homme semble tout de même avoir une opinion sur la vertu : d'où vient ce paradoxe ?
3- Si la vertu ne souffre pas d'enseignement, on peut néanmoins juger certains actes vertueux. La vertu serait-elle alors une manifestation spontanée de l'inclinaison au bien qui réside en chaque homme, indépendamment de tout enseignement ? Cela reste à vérifier.
I) Un enseignement des sciences morales.
a) La vertu est un jugement. b) Le jugement moral peut s'enseigner. c) Le philosophe est un maître ès vertu.
II) La vertu est une disposition de l'âme qui ne peut s'enseigner.
a) Un homme méchant le sera toujours ! b) La vertu n'est pas une science. c) Le bien est toujours relatif à une situation particulière.
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Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
Idée sans contenu démontré par la raison. L'opinion s'oppose, dans la philosophie platonicienne, à l'Idée. L'opinion renvoie au particulier, l'Idée à l'universel. Un jugement de goût relève de l'opinion. Définir ce qu'est l'essence de la beauté relève de l'Idée. OPINION DROITE: Selon Platon, c'est une connaissance vraie mais non justifiée ni fondée pour celui qui l'émet.
Affirmation qui semble aller contre les idées communément admises ou qui semble contradictoire.
Pour les Grecs, la sagesse est à la fois connaissance et vertu. Au temps d'Homère, l'homme sage était celui qui maîtrisait plusieurs techniques.
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.