Le rapprochement entre vivant et machine donne un autre éclairage sur le vivant. Par exemple, l'appareil locomoteur peut être décrit en terme de mécanique. Muscles, ligaments, points d'ancrage sur les os, agencement des os entre eux, font que le corps se meut. Flexion et extension de la jambe sont les effets d'une traction causée par la contraction qui raccourcit les muscles. On peut mesurer longueurs, forces, angles. Comme une machine, le vivant est donc un tout composé de parties en mouvement, sans que le tout soit détruit par ce mouvement. De ce point de vue, le vivant est un automate naturel décrit par l'anatomie, la physiologie et la biologie. La mécanique permet de rendre compte de phénomènes communs à l'inerte, au vivant et au technique. La biologie contemporaine porte ce modèle explicatif mécaniste jusqu'aux phénomènes cellulaires et moléculaires.
la liberté s'insérant dans la nécessité et la tournant à son profit. « Bergson, L'Énergie spirituelle, 1919. La vie, pour Bergson, tranche radicalement sur la matière. Le monde matériel obéit à des lois immuables et nécessaires. Dans ce monde régi par le déterminisme le plus strict, le vivant introduit l'indétermination et la spontanéité ; d'une façon toujours imprévisible, il « se nourrit« en effet de la matière pour la transformer à son profit. « Dieu et la Nature ne font rien en vain. « Aristote, Du ciel, ive s. av. J.-C.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
Du grec "tecknè", "art, métier". Procédés de travail ou de production qui supposent un savoir-faire. La technique désigne aussi les applications de la science proprement dite.